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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 16:03



Oui je sais Bébé avait disparu de la circulation le temps d'un été. Mais l'automne est là avec son lot de dépressions et de mal-être et me revoilà. Je vais finir par croire que mon pote Koko avait raison quand il me disait que j'écrivais mieux quand j'allais mal...

J'avais prévu un article cinglant et plein de colère pour reprendre contact avec vous mes fidèles lecteurs mais je me dis que c'est trop facile de régler ses comptes avec la gente masculine par clavier interposé... On va faire bref pour la justification de mon absence. Cet été Bébé a rencontré Félix. Et Félix a plu à Bébé. Jusque là tout va bien. Oui mais voilà... Félix s'est rendu compte que des sentiments le reliaient toujours à son ex-femme ! Alors Bébé a reçu sa lettre de licenciement sans préavis et sans indemnités... Quatre jours avant son anniversaire ! Happy Birthday Bébé !

Bébé elle a eu du mal à faire passer la pilule hier... Et oui le jour des 35 ans tant redouté s'est passé dans un climat de malaise, heureusement atténué par la joie de vivre de sa Kat de Luna de copine qui avait testé le passage aux 35 ans, neuf jours plus tôt ! Un petit mail de sa copine Emy aujourd'hui a fait que Bébé est reboostée pour reprendre la rédaction de ses articles (espérons que ça dure...)

Alors bonnes résolutions pour cette année à venir :

- En faire baver tous les mecs suspects qui pourraient faire croire à Bébé qu'elle est une personne importante. Ceux qui tiendront le coup, sauront se détacher du lot non? Bon d'accord, c'est pas une bonne idée. Et contrairement à ce que je disais y'a pas si longtemps : c'est pas parce qu'un seul a merdé que les autres doivent en chier... Donc résolution : ne pas me replonger dans quelque histoire que ce soit pour l'instant et reprendre ma vie de célibataire où je l'avais laissée il y a 2 mois !

- Passer du temps sur mon nouvel ordi tout neuf et tout blanc de pureté pour votre plaisir et surtout pour me maintenir occupée afin de ne pas broyer du noir suite à cette grande déception, parce que je suis comme L'Oréal : JE LE VAUX BIEN !

- Profiter du fait que mes coccinelles ont repris le chemin de l'école pour prendre le temps de me faire plaisir, faire du shopping, commencer un régime (!), décider de ce que je veux faire de mes cheveux (et de ceux de mes filles aussi), me lancer dans un projet perso qui me tient à coeur depuis un petit moment et que je me dois de réaliser quelqu'en soit l'issue, me coucher tôt, me lever tôt AUSSI, bouger le week-end, et enfin aller boire dans un bar demain soir pour oublier que j'ai 35 ans depuis hier !

- Passer du temps avec les gens qui ne pensent plus à leurs ex (oups pardon ça m'a échappé)

- Commencer à réfléchir à ma prochaine destination vacances avec Kat de Luna, pour changer d'air et rencontrer d'autres personnes.

- Ralentir les sites de rencontres parce que vu ma dernière "expérience", je confirme qu'il faut toujours rester sur sa première impression (celle que j'avais dans mon article "Il est où le mec de ma life"), à savoir que je ne pense pas trouver le mec de ma vie derrière son clavier mais dans la rue, comme ça se faisait avant !

- Harceler mes amis pour qu'ils me présentent les amis de leurs amis de leurs amis afin que je puisse créer mon propre réseau de connaissances.

- And the last but not the least (roooooooo, ceux qui ont pas fait l'échange scolaire au collège, vous craignez, faut toujours que je me la joue traductrice trilingue avec vous !) : ne pas oublier qu'il y a 3 petits mois, j'avais décidé d'être HEUREUSE !

Alors c'est reparti pour un tour, à très vite ici ou dans la rue si tu es un gentil garçon qui veut faire ma connaissance et ne pas me larguer 4 jours avant Noël !

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 20:33



Comment ça "où j’étais passée" ??? Et vous alors ??? La majorité de mes lecteurs rentrent de vacances et ont le culot de me demander comment ça se fait que je n’ai encore rien écrit pour fêter leur retour !!! C’est un comble quand même ! Le mode "pause" ça n’existe pas QUE sur les lecteurs de DVD les gars ! Vous voulez lire du naze ou quoi ? Même les plus grands écrivains ont besoin de recharger les batteries et de changer d’air… Alors les plus petits (du style Bébé) je vous en parle même pas !

 

Bon enfin, et vous comment ça se sont passées vos vacances ? Je suis sûre que bien ! Vous ne devez pas être du genre à avoir bataillé à SUBIR les vacances avec vos gamins (pour ceux qui en ont) comme je le subis moi, femme active par excellence, non habituée à gérer mes poulettes 24h/24h et 7j/7j ! Non vous les minettes, vous avez dû passer des super vacances avec le Zom, qui a géré les poussins entre deux parties de pétanque avec les potes de camping. Et vous les gars, vous avez pu profiter du sacro-saint pastis de Patrick Chirac (blague difficile à comprendre si vous avez pas vu le film Camping de Onteniente) pendant que Madame préparait les cacahuètes en surveillant les plus petits du coin de l’œil et en donnant aux plus grands l’autorisation de sortie vers le kebab du coin…

 

Comme je vous envie… et oui camping inclus, c’est pour dire ! La vie de maman solo c’est quand même pas une sinécure ! Quelle galère ! Je reviens à la charge pour établir un constat… Beaucoup d’entre vous le savent déjà je suis une "maman solo".  Et vous saviez qu’il existe un mode d’emploi pour les "mamans solos" ? Ben si ce n’est pas le cas je vous informe. Quand j’ai acheté cet ouvrage, je me suis reconnue dans certains écrits de ces femmes qui comme moi ont subi cette situation. Ces cinq dernières années, j’ai vécu tant de choses : une grossesse solitaire malgré les sourires que je lançais à tout va, un accouchement dont certains connaissent un peu les circonstances, une séparation difficile qui a commencé le jour des 26 jours de mes princesses, un sentiment de culpabilité croissant ou décroissant selon l’humeur du moment et une peur immense de ne pas pouvoir assumer, et tant de choses et de ressentis différents au fil des ans.



Mais j’ai vécu aussi des succès dans ma reprise d’études, une évolution professionnelle sympathique, de nouvelles amitiés, des déboires mais aussi de merveilleuses rencontres sur le plan affectif et je suis toujours là, sur mes deux jambes, et tout cela quand même un peu grâce à vous. Mais je voudrais surtout vous éclairer sur ce que peut-être une vie de maman solo quand elle décide de déplacer des montagnes et de réussir en même temps sa vie de mère et de femme active !

 

A vrai dire ce n’est absolument pas de tout repos, et je tiens à préciser avant tout, que ceci n’est pas un subterfuge pour forcer le respect des gens qui m’entourent ni pour accroître le nombre impressionnant de "chapeau bas" ou de "bravos" que j’ai pu entendre ces dernières années. Ce qui me connaissent savent mon état d’esprit. Je n’ai pas fait tout cela pour la gloire, mais pour essayer d’éduquer mes enfants dans les meilleures conditions possibles, et aussi pour m’épanouir professionnellement. Rien de plus banal, pour une femme active devenue maman…

 

Aujourd’hui "il est [apparemment] possible (toujours et encore selon le mode d’emploi) d’élever toute seule ses enfants en étant heureuse, ce n’est pas facile tous les jours, il faut s’accrocher, mais tout n’est pas noir".

 

"Famille monoparentale", "monoparentalité", "parent isolé",… : tous ces mots que l’on entend aujourd’hui de plus en plus souvent recouvrent des réalités très différentes, des histoires toutes singulières et des cheminements particuliers. On peut être célibataire, séparée, divorcée ou veuve, on peut se retrouver seule pendant sa grossesse ou après la naissance de son enfant, on peut vivre chez ses parents, on peut l’assumer pendant de longues années ou pour quelque temps seulement… C’est bien cela qui est important : chaque maman solo est unique, chacune vit sa propre aventure, comme elle le peut et comme elle le veut aussi. Ce qui est peut-être plus important encore, c’est de se reconnaître comme une famille à part entière, même si on ne répond pas au schéma de la famille dite "traditionnelle". Dans l’expression "famille monoparentale", il y a le mot FAMILLE.

 

La maman solo est un peu l’héroïne des temps modernes : été comme hiver, de jour comme de nuit, elle jongle entre les poussées dentaires, les devoirs à surveiller, la crèche à payer, les horaires de bureau, les courses à faire avant la fermeture, sans oublier les câlins et l’histoire du soir. Cela seule. Comme toutes les mères, son principal objectif est de faire le mieux possible pour ses enfants. Quand on est maman solo, on est en théorie, moins efficace et plus débordée qu’une maman et un papa réunis. Quand on est maman solo, il faut apprendre à ignorer les mauvaises langues et surtout il faut savoir s’entourer de personnes PO-SI-TI-VES !



La situation n’est déjà pas facile alors pas la peine d’en rajouter avec les copines du style "Tu sais ma chérie, à ta place, je serai complètement paniquée. Je ne sais pas comment tu arrives à t’en sortir seule. Moi, alors qu’on est deux, je suis toujours fatiguée quand la petite se réveille la nuit, et j’ai même plus le temps de passer chez mon coiffeur ! " Stooooooooop ! Depuis que je suis maman solo, mes amis célibataires (pas tous heureusement) m’ont fuie et mes potes sont débordés. Sur le coup, ça fait plutôt mal. C’est le pire moment de la vie d’une maman et on se retrouve seule… Et puis on s’y fait, on s’organise autrement. On passe à coté de certaines choses mais il existe certains risettes qui compensent plus que largement ces pertes là…

 

Evidemment j’arrive à m’en sortir, mais dès que j’ai besoin de faire un break, tout le monde est occupé. Tout le monde est là quand je n’éprouve pas le besoin de souffler mais plus personne quand je suis épuisée. Alors à moi la dure réalité de la vie de maman solo. Les courses, les factures à payer grâce aux « généreuses » allocations de l'état, les fins de mois difficiles, le dentiste, le médecin, le pédiatre,… bref une vraie vie de rêve comme je ne me l’imaginais pas étant enfant !

 

Une vie de maman solo c’est une vie de maman sauf qu’elle est bien seule la maman. Alors j’en entends déjà me dire "Oui mais tu as tes filles". Bien sûr que j’ai mes filles et elle me remplissent de bonheur tous les jours. Mais elles ne sont pas le genre de personnes qui me font la conversation le soir, elles ne commentent pas le film de 20h50, elles ne me font pas découvrir les petits restaurants de la région, elles ne m’entraînent pas en discothèque le samedi soir (pas encore, mais ça viendra), bref, elles n’ont que cinq ans. Je ne peux avoir avec elles qu’une relation de tendresse infinie, une relation de maman à enfants.

 

Pourtant elles m'ont fait faire des choses que j’avais presque oublié avant leur arrivée. Je reprends plaisir à faire attention à moi, j'ai recommencé à me maquiller, à avoir envie de plaire à nouveau, j'ai même réussi à perdre 14 kilos il y a 3 ans . Tout cela parce que j’avais envie qu’elles me trouve jolie. Et c’est un service qu’elles m'ont rendu. Car quand on devient maman solo, on a tendance à faire des choix (pas toujours très opportuns) en fonction des priorités que l’on se fixe. Et prendre soin de soi n’est pas forcément dans le top 10 des priorités.

 

Alors j’ai décidé de réagir. Et ça marche. Je me sens mieux. Je recommence à plaire. Et surtout je me plais à moi-même. Mais il me manque quelqu’un à qui plaire… Ma vie de maman solo, n’a rien à voir avec celle à laquelle je rêvais il y a dix ans. Et voilà, on va retomber dans le mélodrame. J’ai envie d’être de nouveau heureuse et j'attends un peu plus de la vie désormais, de la compréhension, du soutien, de l'écoute, attention les gars, ça c'est du scoop : Bébé est enfin prête à refaire confiance à quelqu'un et à se laisser mener par le bout du coeur.

 

La vie d’une maman doit être tellement merveilleuse quand elle est vécue à deux. Mais pourquoi cela a l’air si terrible quand on est seule ? Ce doit être parce qu’on est justement désespérément seule. Comment apprécier tous ces moments de joie, de peine, de peur et de pur bonheur quand on a personne avec qui les partager ?

 

D’un autre côté, je me dis tous les jours que maintenant que je me suis habituée, ce serait dur de devoir partager tous ces moments privilégiés avec quelqu’un. Les promesses d'être toujours là pour mes filles, l'amour inconditionnel que je leur porte sous mes airs de "chacune a sa vie sociale", les câlins quotidiens, tous ces moment durs que nous avions vécu. Mais à tous ces moments de bonheur aussi. A leur premier sourire, à leur première dent, à leurs premiers pas, et je me dis que tous ces mini bonheurs font oublier les grands malheurs passés. Alors pourquoi, alors que j’ai vécu ces moments si difficiles seule, je devrais partager ces merveilleuses occasions aujourd’hui ?



On ne naît pas égoïste, on le devient. Si au début de ma rupture avec leur géniteur je me forçais à dire "NOS filles", aujourd’hui je n’ai plus besoin de me forcer pour dire "MES filles". Je les aime et elles ne sont plus qu’à moi. Jusqu’au jour ou peut-être j’aurai et elles auront la chance de rencontrer quelqu’un de bien qui deviendra à sa façon, un papa de cœur, un papa qui les aime, un papa quoi…

 

Enfin bref, séchez vos larmes. On arrête de s’attendrir sur le joli tableau que je viens de décrire, je suis peut-être seule mais pas désespérée !!! Ben oui une maman solo elle a deux choix qui s’offrent a elle : ou bien elle se laisse aller, ou bien elle se bat (pour elle et pour ses enfants). Inutile de vous dire que si elle choisit la première solution, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres !!! De toutes façon maman ou pas c’est pas dans ma nature de me laisser abattre. Alors que toutes les mamans solos de la terre m’écoutent : un peu de nerf mesdames et mesdemoiselles ! La terre ne s’arrête pas de tourner pour les lâches. Alors on arrête de se morfondre et on pense fort à nos petits bouts. C’est pour eux qu’on est là. On a choisi de les avoir NOUS. Peut-être que ces imbéciles de service n’avaient pas la même notion des choses mais nous on les a voulus alors on s’y tient. Ok ? Bon ça c’est fait.

 

Pour les lecteurs non mamans solos, ne me croyez pas assez présomptueuse pour faire la morale à mes consœurs. J’essaie juste de relativiser. C’est vrai que c’est pas facile mais c’est quand même pas la fin du monde non ? Il existe des choses bien pires sur Terre, alors inutile de se morfondre.

 

En résumé vous aurez compris qu’être maman solo n’est pas une tare, c’est un peu comme quand le dentiste doit vous arracher une dent : juste un mauvais moment à passer en ce qui concerne a douleur mais tellement de bonheur quand la carie n'est plus qu'un mauvais souvenir !!!…

 

 

 
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 19:25



Vendredi 1er mai : Une heure du mat'... On est à 30 kilomètres de Rome et les taxis prennent un truc du genre 40 euros la course pour nous amener au centre de la capitale. Mais on a tout prévu... Des navettes de nuit entre 1h30 et 5h30 font la même chose pour 7 euros. Alors on commence à attendre dans le froid (ouais les gars, un froid qui te prend et qui te lâche pas...) Et pas de navette à l'horizon. Le temps passe, un groupe de jeunes italiens nous passe impunément devant pour prendre d'assaut un shuttle à 5 euros par personne. Ils grimpent tous dans la fourgonnette et se barrent en nous laissant seules avec nos valises et 3 militaires italiens de l'OTAN qui se barrent au Népal...

Le bus de nuit arrive enfin, avec quelques 30 ou 45 minutes de retard. Direction la gare de Tiburtina... Ah oui faut que j'explique... Par souci d'économie, Kat et moi avons décidé de rentabiliser le séjour en remontant directement sur Milan à peine descendues de l'avion... Ce qui équivaut à se taper la moitié du pays en train de nuit juste après avoir touché le sol italien, en sautant la première nuit d'hôtel et en gagnant du temps sur le voyage ! Super idée car après vérification, le premier train du matin ne part qu'à 4h28 ! Soit quelques trois heures à passer au milieu des SDF d'une des gares de Rome et comme de par hasard... celle qui craint le plus ! Bref, on est confiantes, c'est pour moi une grande première, ma première nuit de galérienne dans le monde des globe-trotters !

On se cale sur nos valises, Kat veut piquer un roupillon, et moi je suis incapable de fermer l'oeil... C'est là qu'entre en scène Joe, notre nouveau meilleur ami, qui lui n'est pas SDF mais qui apparemment n'a rien d'autre à foutre un 1er mai à 2h du mat que de venir faire un tour à la gare pour papoter avec ses copains les zonards ! Et là, un peu en italien, un peu en français, un peu en anglais, on essaie péniblement de comprendre ses sujets de conversation : la politique, et le Mexique... En échange de sa gentillesse à nous tenir le crachoir pendant des heures alors qu'on a pas envie de parler à qui que ce soit, nous nous mettons en tête de lui apprendre une expression bien française qui pourrait toujours lui servir en cas de voyage improvisé en France : Je m'en bats les ouebs ! En bon élève discipliné, il apprend vite et bien et nous le congédions prétextant une fatigue nous empêchant de lui rendre cette amicale attention de conversation à deux balles ! Ouf enfin tranquilles...

Kat pique finalement son petit roupillon et Bébé veille au grain... Les pieds sur les valises, les mains dans les poches, l'oeil sur les va-et-vient des nouveaux copains poivrots... La nuit est plutôt froide, et je commence à compter les minutes, les heures... Il est enfin près de 4h30, je réveille Kat et on commence à se pointer sur le quai, la différence de température est énorme, ça caille dur ! Puis la voix enregistrée de la SNCF italienne commence à résonner sur le quai... Chouette, le train arrive... Hein? Qu'est-ce qu'il a dit? Ritardo? Cuarenta minuti? Oh la loose... On reprend les valises et on rentre dans la gare parce que Kat va péter un câble à force d'avoir froid...

Quarante minutes plus tard, on ressort sur le quai, des courageux sont restés dans le froid à attendre, pendant que Kat repartait pour un roupillon bis et que Bébé veillait encore au grain... LA voix retentit à nouveau... Même impression de malaise quand on comprend à nouveau Ritardo... Trenta minuti ou un truc du même style... Kat va péter un câble, elle se rendort et mini roupillon ter, avec Bébé qui commence à avoir du mal à garder les yeux ouverts pour veiller au grain... Trente minutes plus tard, le train tant attendu arrive enfin... A nous la 1ère classe (sans en avoir le droit mais plus d'une heure de retard, ça justifie bien une compensation non?) le compartiment de 6 pour nous seules et nous voilà Milan !

Bébé ne peut plus veiller au grain et s'effondre de fatigue et de froid... Un contrôleur ouvre notre porte de compartiment vers 7 ou 8h du matin et le coeur de Bébé commence à battre fort en pensant qu'il va sûrement falloir qu'on bouge car on a pas de billets 1ère classe... Et là surprise... Il s'excuse de nous avoir réveillées en baragouinant un truc du style "je vous dérange alors que je vous ai déjà contrôlées... Scuzi !" Et il referme... Et c'est reparti pour la grasse mat'... Jusqu'à ce que les gens commencent à monter dans le train qui s'arrête à toutes les pissotières du pays... Et qu'un type rebaptisé pour la circonstance par Kat "enc... de marseillais" nous rabâche les oreilles avec ses histoires qui ne font rire que lui et qui retentissent dans tout le couloir du wagon...

11h, gare de Milan : faut trouver l'hôtel maintenant, on a la dalle, et on commence à rêver de pizza de la Mama pour fêter ça. Il fait soleil, il fait chaud, j'avais pourtant saoulé tous mes collègues et Kat avant de partir après avoir lu les mauvaises prévisions météo pour les 10 jours à venir. Mais c'était sans compter sur Kat et son esprit de persuasion, quand elle a décidé qu'il ferait beau, en général, le temps se plie à ses caprices... On se pose finalement dans un petit bar/salon de thé on commande tout ce qu'on peut... Pizza, café, jus d'oranges pressées, croissant pour Kat, thé et tutti cuanti. Direction l'hôtel : un 4 étoiles avec portier 24/24h et tout le confort dans les chambres. Petite douche bien méritée pour chacune, troc de la tenue de combat de voyage contre petite robe d'été et c'est reparti pour la découverte de la ville...

Mais c'était encore une fois sans compter sur le 1er mai, qu'on avait un peu zappé. Tout était fermé sauf le métro qui nous a baladé toute l'après-midi avec arrêt spécial dans un bar conseillé par le Lonely Planet, (notre guide spirituel pour ce voyage) dans lequel nous avons eu le plaisir de déguster une coupe de glace au yaourt surmontée de fraises fraîches à quatre millions de dollars la coupe. Bar dont nous avons dû quitter la terrasse précipitamment d'ailleurs en raison de la bonne vieille manif de la CGT italienne (1er mai oblige) qui n'aurait pas fait de cadeau à notre coupe onéreuse. C'est à ce moment là que nous avons commencé à payer le prix de l'ignorance du coût de la vie dans les pays voisins du nôtre ! Et ce prix là, nous l'avons payé tout au long du voyage ! Bref, découverte aussi ce jour là de notre sanctuaire sacré : une pizzeria que nous avons arnaqué pendant tout notre séjour milanais !

Cette pizzeria, recommandée également par le Lonely, avait un système de vente assez particulier. Imaginez l'entrée, avec de chaque côté de cette entrée un comptoir. Celui de droite pour les pizzas, celui de gauche pour les glaces ET pour la caisse. Le principe : on passe en caisse en disant le nombre de portions de pizzas que l'on souhaite, on paye on récupère le ticket de caisse et on se dirige vers le comptoir d'en face en renseignant la vendeuse sur le nombre de portions souhaitées. Rien de bien affolant me direz-vous... Non effectivement rien si l'on part du principe que la vendeuse récupère le ticket pour vérifier le nombre de portions payées. Sauf que ce jour là, et les jours suivants d'ailleurs, nos tickets n'ont jamais été ni demandés ni vérifiés... Alors on a joué... Une fois 1 portion achetée, 4 emportées, une fois, ticket de la veille dans la main, 2 portions emportées et ainsi naquit notre désir d'arnaque dans ce pays un tantinet profiteur ! Oeil pour oeil... pizza pour pizza !

Une journée de perdue concernant les visites donc, mais un peu de repérage en prévision du lendemain qui allait se révéler très... shopping. Rencontre avec mes nouveaux meilleurs amis : les vendeurs de sacs à main de contrefaçons, débarquement des anglais sur les plages de Normandie (douleurs mensuelles dues à mes habituelles menstruations qui surviennent toujours au mauvais moment), et une fois la crise passée de l'arrivée de mes règles, retour tranquille à l'hôtel sous peine de "je reste bloquée en ville parce que le métro va se coucher tôt" (encore et toujours 1er mai oblige) et halte dînatoire en chemin chez Tony pour tester le risotto italien...

Italien tu parles... Tony était... chinois ! Comme la plupart des habitants de Milan d'ailleurs... Et les serveurs de Tony, semblaient ne comprendre que le chinois et quelques mots d'italien, mais évidemment pas les mêmes que ceux que j'avais appris en prévision de la tournée des restos ! Bilan du repas : un risotto dégueulasse et un goût amer de notre première expérience culinaire ! L'avenue qui nous menait jusqu'à l'hôtel eut également droit à un petit baptême de la part de Kat : la "Kéké Drive Avenue" en hommage à tous ces fans de tunning qui la fréquentaient le soir et qui passaient devant nous en klaxonnant à la manière du beauf de base ! Et dire que notre première impression du quartier fut celle de : "ouh la la, on dirait bien qu'on est dans le centre des affaires ici..."

Samedi 2 mai : Première étape, visiter le Duomo de Milan (sa cathédrale quoi). La couverture du Lonely montrait des personnes qui se baladaient sur le toit d'une cathédrale. Avoir trouvé qu'il s'agissait de celle de Milan a motivé notre choix concernant un détour dans cette ville (choix bien aidé par la présence des Gucci et autres Prada dans une des capitales de la mode quand même). Le Duomo vu d'en bas : impressionnant, le Duomo "on the roof" : grosse déception. Pas si sensationnel que ça, et le toit en travaux, plutôt moyen bof pour la vue ! Qu'à cela ne tienne, les boutiques nous attendaient, Prada, Vuitton, Gucci, essayage de chaussures, les moins chères bien sûr. Les plus coûteuses et les plus belles aussi d'ailleurs étaient hors d'atteinte sur des étagères de 5 mètres de haut ! Puis petit tour chez Versace, où jamais je ne m'étais sentie aussi insignifiante, aussi tâche,
aussi merde quoi !

Imaginez la scène, premier étage de la "Boutique", là où se trouve les cabines d'essayage, une nana de 25/26 ans en train d'essayer une robe fourreau courte blanche, bien faite de partout accompagnée de son mec affalé sur le divan des invités, un chien marque labrador noir à ses pieds, assorti au carrelage. Lui manque plus que le verre de champ dans la main pour en faire le petit-fils de la reine d'Angleterre... Kat repère une paire de chaussures de la mort qui tue sur une vitrine et se met en tête de l'essayer. Elle prend la paire, s'assied sur un canapé et introduit délicatement son pied droit dans un truc du style 1200 euros... Puis le pied gauche dans 1200 euros de plus. Ces chaussures sont pile à sa taille ! Elle les apprécie, les admire, et finit par devoir les reposer sur la petite vitrine en réalisant tout à coup que ces chaussures n'étaient aucunement en présentation ou négligemment laissées là pour rien, mais qu'elles étaient en réalité destinées à la fille à papa qui souhaitait compléter ainsi sa panoplie de top model ! Grave erreur car dès lors, la vendeuse ne nous a pas quitté des yeux et du corps non plus d'ailleurs, nous, pauvres miséreuses en ballerines de chez Chauss'Land, et ce, jusqu'à disparition totale de nos personnes de cette boutique qui ne voulait pas de nous.  Qu'à cela ne tienne, direction... le marché !

Je passerai rapidement sur l'épisode du marché qui faillit être fatale à Bébé quand un parasol d'exposant manqua m'ôter la vie à tout jamais en tombant à mes pieds... En parlant de pieds d'ailleurs, inutile de dire que mon éventuelle future mort n'était pas au programme de Kat en train d'essayer une paire de chaussures à 6 euros celles là, et qui me lance soudainement : "Ah non ! Ne commence pas à mourir pendant que j'essaie des chaussures, attend un peu au moins !" Et puis direction le célèbre magasin italien...
H&M ! Comment ça c'est pas italien H&M???

Là-bas nouvel épisode de la quatrième dimension : on fouille, on cherche, on trouve, on paye... Et la petite caissière, nous apparaît être la première autochtone sympa dans ce pays, je pense que le fait qu'elle ne soit pas italienne mais sénégalaise a du y contribuer... ben oui les italiens sont pas des personnes sympas, et ça, nous avons eu 10 jours entiers pour confirmer l'idée ! Donc petit papotage sympa à notre arrivée en caisse, ponctuée de passages du vendeur beau gosse de service à qui notre petite caissière faisait parvenir des "mouah" (censé imiter le bruit d'un bisou lancé du bout des lèvres) à tout va !!!! Petite rigolade des trois pimbêches que nous étions, jouant les ados de service à parler du beau gosse dans son dos, style "il est trop canon ton collègue !" "oui il l'est et il est super sympa, ce qui ne gâche rien..."

[Pour la petite anecdote, on a recroisé le beau gosse deux jours plus tard dans le métro (pourtant Milan c'est grand), on l'a interpellé d'un "mouah" chacune pour le rappeler à notre bon souvenir et on a fait un bout de chemin ensemble (enfin le genre de bout de chemin qui nous laisse juste le temps de savoir que la salle de sport dans laquelle il se rendait était pas loin de notre hôtel et qu'il vivait chez papa et maman !)]

Bref, fringues payées nous redescendons les étages de ce grand magasin (italien donc) et arrivées à la sortie, le truc paranormal par excellence nous arrive : nous bipons au portique de sécurité où nous interpelle un grand black baraqué avec sourire à la ultra bright ! Eh oui le papotage d'avec la caissière c'est sympa, mais les antivols qu'on oublie avant de nous mettre tout ça dans une poche... ça l'est moins ! Qu'à cela ne tienne, le videur est sénégalais lui aussi (oui je confirme très peu de milanais à Milan) et nous propose de l'attendre dans l'entrée le temps qu'il fasse enlever l'antivol et il nous prie également... de vérifier que personne ne sort en piquant des trucs ! Nous voilà donc l'espace de trois ou quatre minutes videuses de H&M Milan jusqu'au retour de notre mentor à qui nous sommes toutes fières d'annoncer qu'aucun voleur n'a passé le portique en notre présence !

Bilan au bout de deux jours à Milan : j'ai déjà claqué 600 euros (ben oui je vous ai dit que la ville était chère mais j'ai quand même déjà payé les hôtels dans le lot),  les milanais sont des cons, on a qu'une visite à notre actif : le Duomo et puis la déception est grande concernant le monument, on s'est pas fait d'amis hormis une nana qui nous a abordé sur Kéké Street (la fameuse avenue qui nous ramène à l'hôtel pour ceux qui n'ont pas suivi) mais évidemment seulement abordées pour obtenir de nous une pauvre clope et le réceptionniste de l'hôtel de qui nous avons obtenu un adaptateur de prise électrique pour pouvoir utiliser notre séchoir à cheveux français et faire face ainsi au séchage quasi-inexistant du séchoir à 2 watt de l'hôtel ! Mais on y croit, le vent va tourner, dans un peu plus de 24h on redescend dans le sud... on va se refaire...

To be continued...

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 20:30



La vérité c'est qu'il y en a un paquet à raconter sur ce voyage... Tellement... Que je sais pas par quoi commencer... Le début ce serait peut-être logique non? Mais il faut tout d'abord remettre ce voyage dans son contexte...

Sept ans que je n'ai pas quitté le sol français (hormis de petites escapades en Espagne juste à côté pour aller chercher du Cola Cao - équivalent du Nesquik pour les non hispanophones - et des clopes), trois longues années sans répit à tafer sans relâche, et une super copine Kat de Luna, globe trotteuse de nature qui m'embarque dans ses délires depuis maintenant 2 ans ! Bon le décor est planté... Ah non j'oubliais un truc primordial dans cette "plantation de décor" : j'ai une peur monstre de monter en avion ! Voilà, là c'est complet !

Ma super cops arrive donc à me convaincre de m'échapper avec elle : 10 jours entiers loin de mes coccinelles, de mes parents (et de leurs disputes quotidiennes) de la France, de mon taf et de tout ! Une bouffée d'oxygène qui s'offre à moi et je me permets de me l'offrir ! On discute des destinations possibles et New York est la plus attirante. Mais niveau finances, on pense que ce sera trop juste alors on opte pour plus proche... Si on avait su à l'époque, ce qui nous attendait, on serait sûrement restées sur la première idée... Mais ce qui est fait est fait et d'ailleurs... n'est plus à faire ! Donc en choix numéro 2 : Italie !

Jeudi 30 avril : 12h15 : Kat vient me chercher à la sortie du boulot. J'ai pris mon après-midi car nous décollons de Toulouse à 19h. Départ vers la ville rose avec petit arrêt chez Ikae où Kat trouve son bonheur d'avant voyage : un petit parapluie rose et blanc très coquet à 1,99 euros ! Seul hic : le prix n'est valable que si Kat possède la très importante carte de fidélité du magasin... Sinon, le prix augmente facile d'un ou deux euros supplémentaires. Qu'à cela ne tienne... Kat remplit la petite fiche de demande de carte. Nom, prénom, adresse : bidons, date de naissance : un truc du style 1595, et au final, un parapluie à son prix fidélité !

Bilan de la petite halte, obligées de bomber sur l'autoroute car il faut atteindre l'aéroport pile à l'heure de pointe ! Arrivée à l'aéroport : gros coup de flip pour moi quand même. Des avions me passent au-dessus de la tête... Je crâne, j'ai peur, je presque pleure, mon ventre a décidé de m'envoyer des gros noeuds aux environs de mon estomac, Kat fait le clown, j'apprécie l'effort pour me changer les idées mais les idées ne changent pas... Putain, je vais monter dans un avion dans très peu de temps... et là je fais pas trop la maligne...

Enregistrement des bagages, attente, passage aux portiques de sécurité, on bipe toutes les deux, "fouille au corps" en fou rire nerveux, nouveau copain parisien d'origine tunisienne, stagiaire chez Airbus, qui essaie de me rassurer parce que Kat a pas pu tenir sa langue et qu'elle dit à tout le monde que j'ai la trouille, et enfin un embarquement à bord d'un coucou de Loftansa (rappelez-vous je change tous les noms, je fais pas d'erreur de frappe), dans lequel les hôtesses sont dignes du magasin suédois que nous venons de quitter, d'un blond décoloré étincelant, qui nous accueillent d'un gentil Guten tag !

Je commence à transpirer sur mon siège, j'agrippe les accoudoirs que je vais bientôt arracher, j'inspire, j'expire, pas trop quand même (faudrait pas que je frôle l'hyperventilation non plus), Kat se met à simuler une marche arrière de l'avion pour me détendre... Opération réussie, je rigole et on décolle... Direction Frankfort... Oui je sais j'avais dit Italie, mais qui dit vol pas cher dit vol avec transit... Donc vol plus lent et vol plus long... Et qui dit transit, dit aussi deux décollages et deux atterrissages !

Mais ne brûlons pas les étapes... Arrivée à Frankfort, premier atterrissage, je suis toujours vivante, je souris à la vie... Traversée de part en part de cet immense aéroport pour arriver à la porte d'embarquement pour Rome. Rencontre avec Julie, une petite toulousaine qui part aussi en Italie. Le temps pour moi d'une petite clope avec elle dans ces satanés aquarium qui parquent les fumeurs comme des boeufs (loi anti-tabac oblige) et c'est reparti pour l'embarquement direction Italia !

Là changement total de décor : on embarque dans un Boeing 300-600 (me demandez pas les caractéristiques, j'y connais rien) un super avion, bien gros, avec 3 rangées de sièges et nous placées rangée du milieu tout au fond de l'avion (j'ai appris un peu plus tard, qu'en cas de crash, c'est le pire endroit qui soit si on a envie de survivre). Une place de libre sur les 3 de la rangée... Chouette on va se faire un copain ou une copine... Quelques turbulences au programme, des trous d'air, tout pour me rendre heureuse durant cet interminable second trajet, sans compter notre compagnon de route plutôt bizarre et quand je dis bizarre, je pèse mes mots...

Non je ne suis pas du genre à me faire des idées concernant un individu lambda en fonction de sa tête mais en fonction de son attitude par contre, je me gêne pas... Et ce "copain de voyage", il avait vraiment une sale tête, un véritable délit de sale gueule... Un léger détail attira notre attention : les hôtesses de l'air étaient aux petits soins pour ce type et il n'arrêtait pas de faire des allers et venues aux toilettes... Pour nous 2 solutions : soit il flippait autant que moi de prendre l'avion et il partait se vider toutes les cinq minutes, soit il préparait une bombe en lousdé et les hôtesses avaient repéré le manège... A chaque passage des nenettes, il avait droit à un "Are you all right Sir?" (Vous allez bien Monsieur? - pour ceux qui n'ont pas fait leur voyage linguistique en Angleterre -). Jusqu'au moment où moi-même lui ai posé la question tellement il avait l'air bizarre... Et lui de se demander pourquoi tout le monde lui posait la même question... Bizarre, vraiment bizarre... Bref, le type décide d'entamer la conversation... Il est brésilien et vient retrouver sa dulcinée qui elle vient de Londres... Apparemment Alcoïda n'est pas dans le coup. De toutes façons, on s'en fiche on va atterrir et il n'est pas en train de prier Ali Baba mais il n'arrête pas de faire son signe de croix et de réciter l'Ave Maria en portugais... On est sains et sauf, l'avion n'a pas explosé et on vient de se poser sur l'aéroport de Fumicini à une trentaine de kilomètres de Rome... L'aventure peut commencer...

A suivre...

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 01:58



Qui de mes fidèles lecteurs connaît vraiment la signification de mon désormais très célèbre pseudo ? Pas grand monde hein ? Bon ben voilà une occasion de plus de nous remettre à niveau les enfants... L'examen sur la vie de Bébé c'est pour bientôt hein ?

Petit retour en arrière, en 1987... Hier quoi... A l'époque j'étais Myriam, une petite béarnaise de 13 ans qui débarquait en Angleterre pour améliorer son anglais (déjà fort bon, je me permets quand même de le souligner...) dans la petite bourgade de Thundersley (proche de la aussi peu connue "grande ville" de Southend on Sea), accueillie généreusement par la famille Lovely.

Cette année et la suivante aussi d'ailleurs furent pour moi une véritable révélation intérieure ET extérieure : c'est là-bas que j'y ai bécoté ce si beau Paul Fisher (là pas vraiment besoin de changer les noms de mon entourage, y'a pas plus bateau comme nom...) à la discothèque le Zero (sale blague le nom de la boîte quand même...) mais c'est aussi là-bas que j'ai pu physiquement participer à ce qui aurait pu être un "Vis ma Vie" d'adolescente anglaise dans les années 80 !

Pauline, ma "corress" ou "penfriend" pour les bilingues était une jolie petite blonde décolorée de 2 ans mon aînée. Clone parfait de Madonna dans sa grande époque Like a Virgin... Pseudo chignon ébouriffé, maquillage style voiture volée, leggins noirs, mini jupe par dessus, talons aiguilles, et mitaines en crochet, toute la panoplie au complet ! Un quotidien partagé entre le "College" et ses uniformes, les virées en roller au "Roller City" et ses inoubliables milk-shakes, et les quelques sorties au pub à une dizaine de kilomètres de là où l'on se rendait en "cab".

Un soir Pauline se mit en tête de me déguiser à la British young teenager... Et voilà Myriam sortir de chez les Lovely en tailleur short (très IN à l'époque et dans lequel je ne jurais pas car taille encore presque mannequin - pré puberté oblige), perchée sur des talons aiguilles d'au moins 10 centimètres.... Après trois presque chutes en passant par le jardin... et une course en "cab", nous voici arrivées au fameux pub ! Une seule consigne : ne pas trop parler, juste le nécessaire, pour ne pas qu'on s'aperçoive que mon trop jeune âge ne justifiait aucunement ma présence dans ce genre d'établissement ! No soucy butterfly !

Un type s'approche, bien plus âgé que moi... Moi je le sais, lui pas. Il commence à me parler de tout et de rien, plutôt de rien d'ailleurs, et je comprends un mot sur deux de cette conversation. L'absence de mon mini dico de survie ce soir là, m'empêche de suivre le sujet du jour... Je comprends qu'il me parle de "job" et je renchéris... Yes of course que je travaille et j'y mets tout mon enthousiasme ! Après tout j'ai plus de 18 ans non? Et lui de plus en plus intéressé... Really ???? Yes yes of course ! Il est conquis ! Wouaw c'est simple de draguer les anglais, suffit juste de dire que tu es une femme active et c'est dans la poche !!!!

Quelques instant plus tard et grâce à Pauline qui m'explique deux trois rudiments de plus dans la langue de Shakespeare, je viens d'apprendre ma premier expression sexuelle en anglais : to give a blow-job : tailler une pipe ! Tu métonnes de l'enthousiasme !

Bref je m'égare, je m'égare mais je ne perds pas de vue mon objectif : mon pseudo. Cette année là fut aussi l'année de la révélation en matière cinématographique pour moi. C'est au milieu d'une bande d'ados british et presque en rut que j'ai vu pour la première fois le film qui allait changer ma vie : Dirty Dancing ! La danse, l'amour, Patrick Swayze tout était réuni dans ce film pour faire rêver plus d'une adolescente... Ce film en VO fut pour moi le premier d'une longue série de films en VO, mais aussi celui qui me poussa à la danse (pendant 8 longues années), et qui est aujourd'hui à l'origine de mon pseudo.

Mais point de Bébé de Pau dans Dirty Dancing me direz-vous... Et bien non pas de Bébé de Pau mais une Bébé tout court, et une Bébé que, selon la réplique, on ne laisse pas dans un coin ! Ceux qui n'ont pas vu le film ne peuvent pas comprendre... et d'ailleurs tant pis pour eux !

Pour la petite anecdote, lors de ma première inscription sur un célèbre site de rencontre que je nommerais Mathématique pour brouiller les pistes, c'est donc cette réplique que je voulais utiliser : " On laisse pas Bébé dans un coin". Ce qui aurait pu allier mon attachement sentimental à cette Love Story mais aussi changer un peu de tous ces pseudos à deux balles du style Petite Douceur 64 (Spéciale dédicace à Beau Gosse qui se reconnaîtra s'il me lit un jour)
, ou âme soeur 33, ou encore En mal d'amour 47. Seul petit hic, la taille du cadre que l'on vous propose pour taper votre pseudo... Pas super spacieux en fait ! Donc mon super pseudo original est devenu ce jour là : On laisse pas Bébé... Quelle erreur !

C'est fou le nombre de pseudo-psys qui se baladent sur Mathématiques ! On laisse pas Bébé, c'est du vécu? On t'a abandonnée? Tu as été abandonnée avec ton bébé? Tu as toi-même abandonné ton bébé? Non mais vraiment, y'a quand même des gens carrément louches sur ce genre de site... Quelques conversations plus tard et un ras-le-bol général de devoir expliquer la signification de mon pseudo et en même temps de me justifier concernant un éventuel possible abandon vécu, On laisse pas Bébé devint Bébé de Pau.

Depuis je ne peux pas échapper à la question dont j'ai déjà évoqué la triste existence dans un article précédent : Et tu viens d'où? Mais je ne peux pas non plus éviter les spéculations à deux balles du genre : Bébé c'est sûrement pour Bénédicte, Béatrice, Bérengère... Mais qu'y puis-je? Changer de pseudo peut-être? Impossible, car je suis connue sur les chats comme le loup blanc désormais, et qui suis-je pour dérouter ces mâles en puissance qui ont déjà du mal à se souvenir à qui ils ont parlé hier soir et qui te reposent irrémédiablement les mêmes questions que la veille auxquelles tu réponds irrémédiablement la même chose toi aussi, tout en pestant car il ne se souviennent même pas de l'internaute marrante que tu étais et qui sortait du lot de toutes ces pimbêches qui cherchent l'amour, le vrai, l'unique?

Bref, tout ça pour ça ! Et That's all Folks for now ! (Evidemment, ceux qui n'ont pas fait d'échange scolaire avec leur collège ne comprendront pas cette dernière phrase, donc pour ceux qui avaient choisi l'allemand ou l'espagnol en première langue : C'est tout pour cette fois les gars !)


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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 23:05



























L'heure est grave... Je crois que j'ai peur de vieillir seule... Et question drague, approche et j'en passe et des meilleures, je sais plus vraiment comment m'y prendre... J'ai pas sérieusement dragué depuis... oups... 10 ans !!!!!

J'ai perdu l'habitude, j'ai pris de l'âge, je ne suis plus trop en adéquation avec la conjoncture, en bref, je crois que je suis hors circuit...

Petit flashback... Première et seule grande histoire de ma vie : Pedro (Note de l'auteure : tous les prénoms de mon entourage sont changés pour éviter toute gêne persistante ou passagère de la part des intéressés).

Avant Pedro : rien d'intéressant, depuis Pedro : merde la tuile... rien non plus...

Alors je fais comment moi maintenant ? Je crois que j'ai absolument besoin d'aide. J'ai fait un peu le tour des possibilités de rencontres, oh pas un grand tour bien sûr car je me suis pas mal contentée des sites Internet prévus à cet effet (qui feront l'objet d'un article tout particulier et ça promet de ne pas être triste...) et des hasards de la vie (tu parles...) et j'en suis arrivée à la conclusion suivante : ça ne marche pas !

Je ne rejette pas la faute sur tous ces mâles en recherche douteuse, loin de là, mais merde les gars, vous ne nous aidez pas beaucoup en 2009 ! La drague c'est plus ce que c'était...

D'abord, la drague avant, c'était plus un truc de célibataires ou de personnes qui en ont assez de leur routine de 20 ans de mariage... Maintenant même les tout juste maqués s'y mettent aussi... J'ai cru comprendre (ben oui je me renseigne autour de moi...) que certaines personnes avaient besoin de connaître la stabilité à la maison et l'épanouissement sexuel à l'extérieur (en gros Bobonne et Super Maîtresse en mode 2 en 1) ! Super Maîtresse deviendrait vite trop stable et peu productive sexuellement parlant, si elle passait au rang de Bobonne évidemment... Et puis on ne demande pas à Bobonne de faire les même choses qu'avec SM (tiens SM... j'avais pas vu ça comme ça mais finalement, dans le contexte, ça colle bien) ! Bref, tout ça pour dire que ça me donne pas énorme envie de prendre l'abonnement illimité si la fidélité n'est qu'une option que tu paye un max en hors forfait et dont le service est à déplorer...

Et puis la drague, avant, c'était un truc qui se faisait de vive voix, et pas par clavier + écran 19 pouces interposé... C'était somme toute vachement plus naturel... Comment tu veux séduire quelqu'un avec ton humour de dingue avec des , des , ou encore des ???? Les personnes derrière leurs écrans ne comprennent plus les subtilités de la langue si un "lol" ne ponctue pas toutes les phrases. Et si tu as l'extrême bonheur de recevoir un "MDR" ou encore mieux un "PTDR", alors là c'est dans la poche... Tu as emballé sévère ! Remarque y'a un bon point dans tout ça... C'est que t'élimines plus vite les illettrés, mais bon c'est le seul bon point que je trouve à cette drague écrite !

Bon on va dire qu'on a passé l'épreuve du MDR et que le mec en face semble pas avoir séché ses cours d'orthographe en CM2, donc en gros, une fois les loosers éliminés, c'est l'éternel rituel des phrases bidons et des questions, des mêmes questions, toujours et encore des mêmes questions :

- Salut (parfois tout simplement oublié pour passer direct à : Cam? ou encore : Tu veux mater? ou : Kokine? (avec l'orthographe qui va avec bien entendu)

- Tu vas bien? (pas nécessairement présent d'ailleurs mais si, quand même histoire de combler un peu)

- Tu fais quoi de beau? (autre façon de demander : tu fais quoi dans la vie et question à laquelle je réponds irrémédiablement : je te réponds... Je sais c'est nul mais je l'aime bien celle là)

- Tu cherches quoi ici? (J'ai longtemps répondu que je recherchais les horaires des vols pour les Baléares, mais je m'en suis lassée, donc je prends pas de risques inconsidérés et je reste sur : des gens sympas et des conversations intéressantes, le reste...)

- Tu viens d'où? (Alors celle là j'ai du mal surtout quand je sais que le mec que j'ai en face parle avec... Bébédepau... Ben oui y'a une logique à tout ma foi...)

- C'est quoi tes passions? (la question qui tue !!!!! En général, je réponds : mes filles, c'est passe-partout et ça éloigne ceux qui fuient les mioches, d'une pierre deux coups quoi...)

- Et tes hobbies? (Je prends pas de risques, même réponse que la précédente. En même temps je mens pas vraiment, entre le taf et les coccinelles, il me reste le temps d'aller boire une bière avec mes potes de temps en temps, de me faire un ciné tous les 36 du mois, et raconter des conneries sur Internet à mes copains de Facebook... alors je préfère pas passer pour la No life de base qui carbure à la San Miguel...)

- Célibataire? Mariée? (Comme si mariée,j'allais passer ma soirée à papoter avec toi Beaumâle33???? Question que je m'empresse de retourner à mon interlocuteur qui une fois sur deux me répond : MARIÉ ! CQFD)

- Des enfants? (Alors évidemment cette question n'est posée que par ceux qui se foutent royalement de mes passions et de mes hobbies. Donc là je réponds : oui 2 et c'est là que s'enchaînent les questions suivantes : attention nous entrons en zone de perspicacité, suivez bien !)

- Quel âge? > 5 ans
- Les 2? > Oui
- Jumelles? > Bingo (attention le sujet qui me parle peut très bien demander "Jumeaux" et non "Jumelles" et ce, même si dans le paragraphe "passions/hobbies" j'ai déjà répondu "mes filles" !!! Attention on continue la série...)
- Vraies? > Ben non j'ai préféré les prendre en plastique, moins d'entretien... (Attention on ne baisse pas sa garde car arrive le sentiment de pitié et de compassion...)
- Ouh lala, pas trop dur? > Ben c'est sûr ça demande plus d'attention que des poissons rouges mais bon moins facile de les relâcher dans le petit étang d'à côté...

Une fois l'épisode "enfants multiples passé", on en revient à ma situation amoureuse...

- Et sinon séparée? Divorcée? > Jamais mariée ! (Plus simple et moins d'embrouilles au moment du partage des dettes contractées avant rencontre et cachées tout le temps de la "relation" - et je sais de quoi je parle je les ai évité les dettes de l'autre MOI - !)

- Depuis longtemps? > Un petit moment... (Comment tu veux leur dire que ça fait 5 ans??? Le mec à qui tu parles depuis 1/4 d'heure et qui a du mal à imprimer que des jumelles ont en général toujours le même âge, il n'a en revanche aucune difficulté à calculer que tes années de célibat correspondent à l'âge de tes mômes !!!! Donc histoire de te justifier un peu tu rajoutes... "Avec quelques histoires mais "qui n'ont pas duré" ou "sans importance" ou mieux "sans lendemain", ce qui équivaut en quelques sortes à "Je suis une célibataire depuis un bail, mais j'ai quelques amants sous le coude histoire de pas perdre la main...")

Et là... le plus important, le meilleur, le best of des best of : L'APPARENCE Mesdames et Messieurs ! Attention, dissimulées (ou pas d'ailleurs) les questions, style camouflage pour ne pas heurter la gente demoiselle en face qui pourrait au demeurant tout aussi bien ressembler à la princesse Fiona de Schrek... Alors méfiance...

- Tu es comment? > Assise à mon bureau devant mon ordi !
- LOL ! Mais physiquement? > Ah ok désolée, j'avais pas saisi... Ben ma foi en pleine forme !
- Tu as de l'humour ! J'aime ! Moi je suis brun, yeux marrons, 1m82, 78 kgs et toi? > Effectivement je te visualise parfaitement bien !!!!! Heureusement qu'il existe les mensurations pour mettre un visage familier sur une cyber-conversation ! Qu'est-ce que tu veux que je leur dise à ces types qui recherche un croisement entre la poupée Barbie (la fameuse de mon article précédent), l'Immaculée Conception (parce qu'il faut être honnêtes, les mecs aiment pas trop les comparaisons...), Mère Térésa et cette chère Marie Curie et son célèbre Prix Nobel ??? Que j'ai des seins à tomber mais un cul à te relever? Je crois pas que ça le fasse...

Alors oui, je suis cynique et apparemment pas que légèrement d'après les réactions qui arrivent sur mon écran, mais je suis un peu lasse de toutes ces conversations qui ne mènent à rien et oui je craque sur des conversations qui m'interpellent et qui me font sourire à mon écran LG ! Mais ça arrive tellement peu souvent que je me suis rendue à l'évidente évidence de ne pas trouver le mec de ma life chez lui derrière son clavier.

Alors comment ça se fait qu'avec 100 contacts à mon actifs dans Facebook, autant entre MSN, Badoo et Ma vie quotidienne, personne n'arrive à jouer les entremetteurs pour faire enfin mon bonheur? Il y en a qui ont essayé, je pense surtout à mon Koko d'amour (rappelez-vous je change les noms de mon entourage), mais rien au-dessus de 27 ans, rien qui me ressemble (qui ait déjà connu la joie de la paternité et ne souhaite pas forcément remettre ça en resignant pour 20 ans minimum), rien qui ne me fasse sourire en face à face, pas un à qui je ne doive justifier que je ne cherche pas qu'un bon parti pour m'entretenir moi et ma marmaille parce que je suis une femme indépendante et trop fière pour accepter cette situation là...

Alors amis internautes, à vos papiers et à vos stylos, on commence à dresser la liste des potes divorcés :
- sans intention de se reproduire à nouveau dans les 10 prochaines années,
- d'un âge plutôt semblable au mien,
- pas trop dégoûté de la vie de couple pour n'avoir envie de passer ses week-ends qu'avec ses nouveaux potes de 10 ans de moins,
- pas trop désespérés non plus d'ailleurs parce qu'ils ne savent pas faire cuire de pâtes (parce qu'il faut bien garder en tête que la cuisine n'est pas mon atout majeur les gars !) et qu'ils ne savent pas se servir de la machine à laver,
- plutôt sympathiques et marrants,
- d'une culture générale minimum sans pour autant lui demander son niveau d'études qui est bien inutile à mes yeux pour juger de l'intérêt d'une personnes (si vous saviez le nombre impressionnant de cons qui ont suivi de longues études...)
- qui sache ce que respecter veut vraiment dire,
- qui soit prêt à signer un CDI et à le préférer à une mission d'intérim avec tout ce que cela implique de primes de précarité,
- qui m'accepte en pack 3 en 1 (vraies jumelles de 5 ans toutes les 2 oblige)
- Qui aime le rugby, si possible le Stade Toulousain, et qui soit accessoirement le sosie de Michalak (bon je sais j'en demande trop là)
- Et qui sache dire je t'aime quand ce sera nécessaire !

J'en demande trop??? A vous de voir si vous voulez participer à la quête du bonheur de votre Bébé préférée...

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 21:16























 

Ma super cops Kat de Luna (pour garder son anonymat...) m'a un jour ouvert les yeux sur ce qui aujourd'hui m'apparaît comme une évidence... On nous trompe dès notre plus jeune âge...

Que celle qui n'a pas rêvé petite, de devenir une Cendrillon et autre Belle au Bois Dormant lève la main... Mais quand on analyse bien tout ça... plusieurs conclusions s'imposent... Merci de bien réfléchir à toutes les interrogations suivantes...

1 - Comment se fait-il qu'un type (qu'on appelle prince pour info) puisse embrasser une nana qui dort depuis 100 ans, et qui donc doit avoir une haleine de chacal au bout de tant de temps, sans moufter, alors que la première chose que votre mec vous dit au réveil le matin c'est : "là vraiment chérie, va falloir que tu arrêtes de fumer..."

2 - Comment ce même mec, peut-il également embrasser (décidément c'est une manie ça aussi les bisoucailles), une nana... MORTE... EMPOISONNÉE... On ne roule pas de pelles à des cadavres que je sache...

3 - Comment ça se fait que ces deux minettes (la faignasse qui se lève pas de 100 ans et l'idiote qui accepte une pomme - empoisonnée donc - de la part d'une vieille à l'air louche), à 18 ans ne soient pas capable d'écouter quand on leur dit de ne pas toucher quoique ce soit de pointu ou de ne pas ouvrir aux étrangers ??? A 3 ans je veux bien, mais 18... pas crédible...

4 - C'est comme la gamine à capuche rouge... Mais on a jamais envoyé la DASS à sa mère à celle-là ??? Comment tu laisses ta gamine si jeune traverser un bois où il rôde un loup avec pour seules armes un pot de beurre et de la confiture ? N'importe quoi... vraiment...

5 - Et la Cendrillon avec ses souris et ses oiseaux tous élèves de Largerfeld apparemment, parce que ces animaux là sont pas des animaux comme les autres parce qu'ils savent coudre, eux... Si les piafs et les rongeurs étaient doués en coutures, Brigitte Bardot elle se battrait pas pour la SPA mais pour la maison Chanel... Et la pôvre petite qui fait la boniche pour sa belle-mère et ses sisters... Un remix des Misérables revisité ni plus ni moins...

Pas encore assez d'exemples ? Mais vous savez quoi ? L'arnaque ne s'arrête pas aux contes de fées... Prenons l'exemples des Barbies et autres GI Joe...

Pourquoi les Barbies ont-elles ces mensurations qui font que tous les mecs se damneraient pour en avoir une dans leur lit ? Et quand je dis dans leur lit, je pèse mes mots... J'ai ouïe dire que si une femme avait vraiment ces mensurations là, son pauvre petit corps ne pourrait pas porter son torse ni sa tête... Alors effectivement elle serait alitée pour un bon bout de temps...

Et pourquoi les Barbies ont une superbe paire de seins (sans mamelon au demeurant) mais pas de kikounette (que la honte s'abatte sur celui ou celle qui vient de se moquer du mot que j'utilise devant mes enfants pour qualifier un sexe féminin !) Et pourquoi Ken a de magnifiques abdos mais pas de kiki (idem que précédemment) ??? Et encore pourquoi les Barbies de mon époque ne ressemblaient pas encore aux pétasses que l'on voit dans les magasins aujourd'hui ? C'est pour inciter nos gamines à leur ressembler aujourd'hui et risquer de les voir se balader avec le string qui dépasse ? Mes barbies à moi, elles portaient de vilains "déshabillés" de grand-mère, mais pas de mini jupes ni de bottes style Pamela Anderson dans Barbarella... (Barbarella... Barbie... Et ça vous choque pas à vous ???)

Marre d'obliger les petits mecs à jouer avec leur camion de pompier ou leur voiture de police, à faire la guerre et à jouer aux petits soldats... Si on les laissait au moins jouer à la poupée, plus d'un, à l'âge adulte pourrait peut-être arriver à trouver notre point G ou au moins à trouver notre clitoris...

Marre d'inciter les petites nanas à penser que la vie est un conte de fées et en plus de les persuader qu'on ressuscite d'un baiser, qu'on peut les sortir d'un ventre de loup qui vient de les avaler, ou encore qu'il faut être monstrueusement belle pour plaire, que la vie ne vaut la peine d'être vécue si elle ne ressemble pas à celle que vivent ces minettes ignorantes qui portent des prénoms à deux balles comme Blanche-Neige ou Belle et qui ne sont qu'apparences et apparences débilement trompeuses...

Alors les parents... et si on passait à d'autres lectures pour nos bambinos ? Où est-ce que j'ai bien pu ranger La Naissance de la Tragédie de Nietzsche moi ????

 

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 20:52




























Hep hep hep !!!!! Non mais ça va pas bien ???? Vous avez bien lu l'article précédent qui me sert de présentation???? Faut pas vous y fier... Il est plein de détresse (ça c'est ma méchante sciatique qui parlait !) plein d'amertumes, plein d'aigreurs, mais quelques piqûres de corticoïdes plus tard, accompagnées d'une première sortie de chez moi depuis plus d'une semaine... et après quelques pages de cet ouvrage que je recommande à toutes celles qui se sentent nulles (ne serait-ce que 7 petits jours dans l'année), je me sens reboostée.

Je vais juste avoir... 35 ans, et je pense que mon esprit a du mal à s'y faire... Mon corps aussi à priori... Mais j'ai encore plein de choses à faire de ma vie. Je ne veux plus me sacrifier (merci Teri) pour les autres, j'ai aussi droit à ma part de bonheur et je me battrai bec et ongles pour choper un morceau du gâteau... et plus de toasts brûlés pour moi !

Les mecs, les gens qui se disent mes amis, les sites de "rencontres", ma vie professionnelle, mon attitude, mes envies, mes désirs, mes besoins, mes nécessités... Je vais tout traiter, petit à petit mais toujours en avant. C'est peut-être une piste dans ma quête du bonheur... Who knows ??? Du grand ménage de printemps ou d'été d'ailleurs...

Ah j'oubliais le plus important... Vous savez quoi ?



J'AI DÉCIDÉ D'ETRE HEUREUSE !!!!!!!!!!!!

 

 

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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 17:57

Comment être heureux/se alors qu'on se sent en permanence entouré(e) d'obstacles humains ou non et que la vie ressemble à tout sauf à un long fleuve tranquille?

J'avoue... J'ai pas encore pu trouver la réponse à cette question que je me pose tous les jours. Alors j'ai décidé de m'y (re)mettre et de me la jouer Bridget Jones (sauf qu'elle avait tout juste 30 ans et qu'elle ne se trimbalait pas une paire de jumelles en mode maman solo...). Et me voilà à raconter ma life !

Etre femme active, maman solo de jumelles et célibataire quasi endurcie... C'est pas vraiment une vie de princesse dont les petites filles rêvent dès leur plus jeune âge... Et pourtant... C'est bien MA réalité...

Je me suis documentée, je me suis renseignée, j'ai potassé les sujets, j'ai essayé de trouver un semblant d'organisation, je me suis inscrite sur tous les sites qui pourraient me permettre d'avancer dans cette jungle sans pitié... J'évite de m'apitoyer sur mon sort, je prends exemple sur ces personnes qui semblent réussir... Mais y'a apparemment pas moyen de m'en sortir comme s'en sorte les célébrissimes Desperate Housewives ! Je crois que ça y est, j'en suis arrivée au point de non retour de la "débordalité".

Alors il me faut réagir, rebondir, repartir sur de bonnes bases et AVANCER... Bon ces temps ci c'est un peu rapé, j'inaugure mon modeste blog accompagnée d'une crise aigûe de sciatique... et des petites injections quotidiennes qui l'accompagnent...

Mais je vais me refaire comme d'habitude et essayer de rassembler mes plus belles expressions à la Bébé depuis mon clavier...

Alors à très vite pour des publications régulières en espérant que cette "psychanalyse" finisse par enfin me rendre heureuse... pour de bon !

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