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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 09:07

 

Petite introduction…

Selon le Larousse, un géniteur est un père physiologique (par opposition au père légal). Mais il existe aussi une variante de la définition. Cette variante est dite « littéraire ou IRONIQUE ( !!!!) » et elle définit une personne qui engendre quelqu’un.

[Petite précision toutefois, dans le Larousse Junior de poche, demandé à mes coccinelles pour l’école, aucune trace du géniteur. On passe directement de génital à génocide. Coïncidence ? Je ne crois pas. Mais comment expliquer la différence à nos enfants entre un géniteur et un papa alors ? On ne va pas s’attarder sur ce point sachant que ce qui suit est bien plus intéressant…]

Chez Wikipedia en revanche, l’explication est beaucoup plus détaillée.

Un stock de géniteurs définit en aquaculture, un groupe d’individus d’une espèce d’élevage, ayant atteint la maturité sexuelle, qui est conservée séparément à des fins de reproduction et d’amélioration. On passera sur les motifs de cette entretien de stock et on ne s’attardera que sur la fréquence de ces stocks dans l’élevage entre autres des… CREVETTES ! Alors ça c’est le genre qui aurait pu coller vu la taille de Tic et Tac à leur naissance.

Mais redevenons sérieux quelques secondes car Wikipedia annonce quand même que le géniteur définit surtout :

• le parent biologique masculin ou une personne directement à l'origine d'une descendance.

• l'auteur, le concepteur d'une œuvre de l'esprit

• un animal reproducteur

Directement à l’origine de la naissance de mes filles, ça c’est sûr. L’auteur ou le concepteur d’une œuvre de l’esprit… je trouve ça un peu poétique connaissant le personnage et je ne pense pas que « l’artiste » avait conscience de sa future création… Mais un animal reproducteur, je trouve que ça lui va plutôt bien. Plus le côté animal que reproducteur d’ailleurs, car quand on dit face à un juge qu’on les a bien reconnues à la naissance mais que c’était dans un moment d’égarement… on a effectivement affaire à un animal.

Le pourquoi de l’article…

Y’avait un bail qu’on avait pas lu Bébé de Pau, hein les gens ? On ne va pas rentrer dans les explications de mon absence sur la toile ce serait bien long à expliquer. Mais un récent évènement m’a fait cliquer sur la page d’administration de mon blog.

Sur la page Facebook de Bébé de Pau. La vraie. une nouvelle notification au saut du lit en ce samedi matin de mai m’interpelle. Je me trouve face au faciès du géniteur de mes coccinelles qui aime le dernier article posté sur mon blog il y a près d’un an !

Alors que je m’y penche de plus près, je découvre étonnée qu’il a posté un commentaire sur l’un de mes articles que je m’empresse de partager avec vous, tel qu’il a été envoyé il y a… 11 mois et que pour cause d’inactivité de ma part, le site d’hébergement ne m’a ni demandé mon avis en matière de publication, ni trouvé bon de m’en informer :

Bonsoir, Je viens de decouvrir ton blog et de le lire.il est tres interessant, tu parle bocoup de ton experience personnelle.tu as ete meurtrie par la vie, un pe ecorché vif, rebondie...ce qui me touche, c es que tu me mentionne dans ton blog, car quelque part on n oublie pas ses ex...meme si sa jamais ete toujours rose.l apres pedro j aime bien moi le geniteur aux yeux bleu....j aime ce que tu fait ainsi qu une otre rubrique ou je me reconnais....bonne soiree.......le geniteur....

Quand on tend le bâton pour se faire battre cher « géniteur » qui assume… Ben faut pas s’étonner du retour de flamme.

Mon analyse…

Par quoi commencer ??? J’avoue que les idées se bousculent dans ma tête. Mais on va tenter d’être claire.

Je pensais que mon envie de te répondre venait de la haine que j’éprouvais pour toi. Mais je me trompais. Je n’ai plus de haine, seulement de l’indifférence. Mais avant de continuer à t’ignorer comme je le fais si bien depuis quelques années, je me devais de répondre (même tardivement) à ton commentaire.

Survol rapide du côté intéressant de mon blog, il ne plaît pas à tout le monde mais apparemment il t’intéresse… La belle affaire. J’y parle en effet beaucoup de mon expérience personnelle, parce que je n’ai pas l’habitude de raconter les histoires des autres.

Le côté meurtrie par la vie par contre, mérite un petit éclaircissement. Elle n’y est pour rien la vie mon grand. Les cons que j’ai croisés dans cette vie par contre, eux ils y ont joué un grand rôle ! Mais je te rassure, j’ai su me séparer des parasites et ne garder que ceux qui ne sont pas prêts à tout pour t’écraser.

Le côté « écorchée vive » c’est un peu exagéré non ? Un écorché vif est une personne d’une extrême sensibilité chez qui la moindre contestation provoque une profonde perturbation. Alors oui je reste sensible mais beaucoup moins depuis dix ans maintenant. Perturbée ? Sûrement mais pas profondément non. Et pas pour les raisons auxquelles tu penses. Les évènements de ma vie m’ont permis de me construire. Et de devenir celle que je suis aujourd’hui.

Alors bien tenté mais encore loupé. Décidément… tout faux jusque là.

Par « rebondie », j’imagine que tu as voulu dire que j’avais su rebondir. Comme un gros ballon quoi… Marrant ça. Surtout venant du type qui, il y a dix ans, nous traitait ma mère et moi de thons grossissant à vue d’œil ! Mais bref passons.

Tu es touchée par le fait que je t’ai mentionné dans mon blog car on n’oublie pas ses ex… Effectivement je ne t’ai pas oublié (l’anecdote du paragraphe précédent le confirme). Et l’existence de MES filles te rappelle à mon bon souvenir chaque jour. Mais ce dont je me souviens est tellement triste et dégradant que je n’essaierai même pas de retrouver les souvenirs les plus roses pour oublier l’image négative que tu as laissé de toi. La liste des griefs serait bien longue si je devais m’y mettre mais tu sais quoi ? Rien ne me donne envie de m’y coller.

L’après Pedro tu aimes bien ? Je crois que tu n’as pas compris le sens de mes mots. Quand je parle de l’avant et de l’après Pedro, il fallait juste que tu comprennes que ni toi ni aucun autre depuis d’ailleurs, n’est arrivé à sa cheville.

Tu te reconnais dans d’autres articles apparemment, mais lesquels ? Ceux dans lesquels je parle de la lâcheté des mecs ? Parce qu’il est évident que tu es un champion dans le domaine. Il n’est sûrement pas nécessaire que je te rappelle que tu as abandonné tes enfants il y a dix ans. Alors en matière de lâcheté, je te classerai bien en première marche du podium.

Mais pas de panique MES filles vont bien. Elles sont épanouies et équilibrées et si d’aventure cet équilibre venait à se rompre, JE gèrerais les choses comme je l’ai fait depuis leur venue au monde.

Epilogue…

Ces derniers temps, je commençais à largement saturer des publications d’un de mes contacts Facebook qui réglait ses comptes avec les pères de ses deux enfants via internet. Je me demandais comment on pouvait détailler de façon si malsaine des détails intimes sur ses problèmes de couple. J’ai donc décidé de supprimer cette personne et de ne plus subir cette variante de voyeurisme. Au risque de passer pour ce genre de personne, il était important de mettre les choses au point.

Toi, le « géniteur aux yeux bleus », je pensais avoir été claire il y a quatre ans lorsque tu avais repris contact avec moi pour me dire que tu espérais qu’un jour nous pourrions discuter entre gens adultes et responsables (si ça c’est pas ironique venant de toi…) Je ne rentrerai pas dans les détails de cette « conversation ». Je ne reviendrai pas non plus sur ces années de non-paiement de pension alimentaire. Je ne la ferai pas cette liste immonde de tout ce que tu as été capable de nous faire subir les cinq mois qui ont précédé mon départ de cet appart dans lequel tu nous as fait vivre un véritable enfer. Non je ne reviendrai pas sur cette période pendant laquelle tu as changé ma vie.

Je t’ai zappé de ma vie et j’assume le fait de t’avoir zappé de celles de MES enfants.

Reste à ta place et n’interviens plus dans notre histoire après avoir lu cet article. On a fait sans toi jusque là et je suis sûre que l’on sera capables de continuer sur la même voie. Ne viens plus commenter ni même lire ce qui se passe dans nos vies. Essaie d’oublier ces enfants dont tu ne t’es jamais soucié. Essaie aussi d’oublier la personne formidable que je suis pour pourrir la vie d’autres personnes tout aussi formidables.

Et si tu n’y arrive pas… un petit conseil : essaie encore jusqu’à y arriver. En ce qui nous concerne c’est fait !

Lettre ouverte au « Géniteur »…
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