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28 décembre 2019 6 28 /12 /décembre /2019 10:32
Le jour où la Bienveillance est entré dans nos vies ou quand notre mère a repris possession du  clavier

Salut les gens !

Bébé de Pau vous ça vous parle toujours ? Non ? Ben voilà c’est la faute à Facebook !

Je vais pas faire dans le détail parce que je sais que ça en saoule certains, mais pour faire bref, il faut savoir qu’il y a quelques temps Facebook s’est donné pour mission de faire tomber mon masque et m’a forcé à dévoiler mon identité…  un peu comme si on avait lynché Superman à coup de kryptonite. Alors Bébé elle a eu du mal à se représenter devant vous. Le bon côté des choses c’est que ça vous aura donné l’occasion de faire connaissance avec Tic et Tac durant quelques pages.

Je ne vais pas revenir sur des années d’absence sur le web, ni sur les événements plus ou moins tragiques qui ont décidé de s’imposer sur notre route et dont nous n’avons pas encore totalement guéri, car ce serait trop long et bien trop déprimant. Mais attention ça ne veut pas dire que nous les oublions. Ce sont eux qui ont fait de nous les personnes que nous sommes aujourd’hui. Nous avons perdu des êtres chers ces dernières années, mais ces deuils nous ont décidées à ENFIN prendre soin de ceux qui restent. Ça nous a également fait prendre conscience que lâcher du lest concernant notre côté « maîtrise totale de notre environnement », vaut largement le coup quand on partage des moments avec ceux que l’on aime.

Mais surtout, bien avant que Biba et Cosmo nous dévoilent leurs prédictions pour 2020 (on y reviendra plus tard) nous avons ENFIN décidé de penser à nous, nous avons appris à dire non, et nous avons décidé de choisir plutôt que de subir. Car oui grand scoop les gens, les De Pau d’un naturel pacifique et anti-violence ont décidé de rendre les coups et d’arrêter de tendre l’autre joue.

Nous vivons dans un monde de brutes ou la loi qui règne est la loi du plus fort. Vous en doutez ? On s’arrête deux minutes et on parle du nombre croissant de féminicides ? Vous voyez où je veux en venir ?…  C’est bien ce qu’il me semblait. On regarde toujours les gouvernements voisins en se disant qu’on est chanceux de vivre dans une démocratie, dans le pays des droits de l’homme et pourtant… les inégalités s’accumulent et pire, elles s’installent. Les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres.

Mais ce n’est pas la peine de vouloir blâmer les présidents qui se succèdent. C’est le peuple qui vote. Je sais qu’il faut vivre avec son temps et que nos grands-parents trouvaient déjà bizarre que nos parents déchirent les fauteuils de l’Olympia aux premiers concerts des Beatles ou de Johnny. Mais les gars, les électeurs d’aujourd’hui ont été élevés aux Chti’s à Las Vegas ou aux citations de Nabila, cette célèbre philosophe des temps modernes (« Non mais allo, t’es une fille et t’as pas de shampoing » parmi les plus connues). Et on s’étonne ? Les priorités des uns ne sont plus les priorités des autres. La liberté d’expression oui, la mort de l’expression écrite, non. La révolution gronde mais on en est pas encore à faire tomber des têtes (heureusement… ou pas d’ailleurs).

Je ne suis pas là pour faire l’apologie de la révolution, je fais juste le constat des inégalités grandissantes et du monde assez merdique que je lègue à mes enfants… et à deux mini femmes de surcroit ! Je ne vais pas me décharger de toute culpabilité en blâmant (encore) leur géniteur mais je tiens quand même à rappeler à tous ceux qui ont séché leur cours de biologie (oui ça s’appelait biologie et pas SVT à mon époque) au collège que nous les femmes on a que du XX à proposer alors que les chromosomes qui définissent le sexe d’un bébé (XY pour ceux qui ne suivent toujours pas…) et bien ils viennent des mecs. Alors que faisaient les Y de leur designer quand mes crevettes ont été conçues ??? Cela restera  un mystère mais quoiqu’il en soit, c’est bien moi qui vais devoir continuer à enseigner à mes filles comme il est difficile d’être une femme dans une société bien trop machiste. Certaines choses commencent à changer, pas assez vite à mon goût (et un peu trop au goût de certains représentants de la gente masculine), mais on continue à y croire. Je déplore le fait d’avoir eu à aborder certains sujets avec elles à des âges où l’insouciance devrait régner. J’ai du leur expliquer ce qu’était une inégalité salariale certes, mais j’ai surtout dû leur expliquer ce qu’était l’amour en leur expliquant ce que NON voulait dire et aussi qu’il existait le viol, voire le féminicide. Je leur ai parlé de l’importance de se confier aux adultes mais j’ai aussi du leur expliquer la malveillance, voire la pédophilie. Et j’ai vu leurs grands yeux pétillants perdre de leur éclat au fur et à mesure de ces explications.

A cette liste de prévention il a aussi fallu ajouter le terrorisme, le racisme, l’islamophobie, l’homophobie, et pour anéantir définitivement leur impression de vivre dans un monde de Bisounours, il a aussi fallu que je leur rappelle leurs origines et qu’on traite aussi le thème de l’antisémitisme (merci papi).

Pas très gai les gens hein ? Je sais, j’avais dit rien de trop déprimant.  Mais pas de panique, les explications ont eu un effet inespéré et bien que difficiles à intégrer pour mes deux butineuses de bonheur, elles ont eu un impact positif sur leur adolescence déjà bien entamée maintenant. Même si leurs craintes de l’avenir sont bien là, à l’aube de leur seizième anniversaire (et oui … déjà)  leur envie de rendre le monde meilleur est encore plus forte. De futures meneuses, ou tout simplement des adultes reconnaissantes des petites choses de la vie, peu importe, mes coccinelles décideront de la vie qu’elles souhaiteront mener. Ces vies, je les vois heureuses, parsemées de bonnes actions, altruistes mais sans s’oublier au passage, rayonnantes malgré les combats qu’elles devront mener et surtout, débordantes de bonheur. Le chemin sera long, tortueux et semé d’embûches mais elles auront les armes nécessaires pour arriver à destination et profiter pleinement de ce que la vie leur offrira.

Alors que 2019 s’éloigne (en nous regardant de façon assez méprisante je dois dire), force est de constater qu’elle n’a plus aucun impact sur nous. C’est un peu comme si on se débarrassait de Madame la Malveillante, une espèce de bimbo bêcheuse,  en la poussant vers la sortie pour nous concentrer sur l’année à venir. Parce que oui malgré les mauvais sorts que nous a jeté 2019, la Bienveillance est tranquillement venue s’installer dans nos vies, à la manière d’une petite mamie venue nous préparer des confitures maison. Et on n’a pas l’intention de la mettre en maison de retraite cette mamie, non… on va se la chouchouter un bon moment.

Un bilan à la Bébé de Pau ne serait pas un bilan si on faisait l’impasse sur les prédictions BIBA et COSMO… Alors on s’y colle avant de se bisoucailler et de se souhaiter le meilleur !

Cosmo m’annonce que 2020 sera l’année de tous les défis. Ceux qui me côtoient au quotidien le savent… le challenge est déjà en route.  A priori ce ne sera pas toujours de tout repos et je devrai parfois sortir de ma zone de confort, mais l’aventure vaudra quand même le détour… Même pas peur !

 Thème imposé : moi et les autres. Cette année il va falloir apprendre à dire non, arrêter de ménager la chèvre et le chou, et savoir rendre les coups. Objectif : prendre les commandes de ma vie. La bonne nouvelle ? Un printemps ultra open qui sera comme une renaissance. En vrac : projets neufs, retour de l’optimisme, du désir et de la légèreté. A partir de l’été la confrontation sera inévitable : en amour, au boulot, mes rencontres vont me réveiller, mais il faudra me battre pour imposer mes choix. Et je vais arrêter de contenter tout le monde. Bon ben moi je suis prête !

Calendrier love : Attention les gars, je vais profiter sans arrière pensée du 1er au 13 janvier, réinventer l’amour du 4 avril au 12 mai ; poser de nouvelles bases du 17 au 30 juin, et enfin poussez vous du chemin, je vais être fatale et oser la passion du  29 octobre au 21 novembre. Chaleur… On en reparle hein ?

Quant à Biba il me conseille de voire plus loin que le bout de mon nez. Cette année va me transformer complètement (encore quelques kilos à perdre donc ça me va). Ces derniers temps de flou (bien flou le flou) m’ont  fait comprendre que mon bonheur ne passera que par mon exigence. Je vais devoir penser long terme et éviter les investissements aventureux. Je serai sélective dans mes relations et je n’accorderai de l’importance qu’aux gens que j’aime vraiment. A ce prix je me sentirai enfin à la bonne place.

Vous l’aurez compris les gens, cette année je pense à moi. Mais promis j’essaierai de penser un peu à vous aussi… si vous le méritez bien entendu. Les coccinelles et moi vous souhaitons le meilleur pour l’année de la Bienveillance, et promis on se donne rendez-vous bientôt histoire de vérifier que Cosmo et Biba sont toujours aussi fiables qu’il y a quelques années.

Belle et heureuse année 2020 !

 

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commentaires

B
Bonne et heureuse année ,biz.
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B
Tout pareil Claude !