Salut les gens ! Bon le coup de Pôle Emploi ça vous a bien fait rire… Et vous attendiez DEPUIS PRESQUE SIX MOIS le deuxième
volet de la trilogie avec une impatience non contenue… Alors chose promise… chose non tenue ! Pas marrant les promesses si on les tient…
On se promet tous des tas de choses…
- Se rappeler
pour se faire une bouffe très vite parce que ça fait au moins dix ans qu’on ne s’est pas vus (alors qu’on a rien à se dire tellement nos vies ont pris des directions opposées),
- prendre
rendez-vous chez notre gynéco tous les six mois (bon pour les mecs ça marche aussi avec les dentistes),
- la fidélité
devant l’autel (ça c’est pour les plus kamikazes),
- d’arrêter de
fumer le 31 décembre
- ne pas donner
d’indices à tes copines concernant la personne qui meurt à la fin de la saison 7 de Desperate Housewives (parce que tes copines elles sont pas bilingues et elles ont la flemme de se taper la
saison en VO sous titrée),
et j’en passe et des meilleures…
Et puis on finit tous irrémédiablement par :
- faire passer
d’autres priorités avant les repas entre potes parce qu’on a personne pour garder les enfants (et qu’on les veut pas dans les pattes pendant qu’on se torche la gueule)
- zapper le
gynéco parce qu’on a pas de relations depuis plus d’un an (pour les plus malchanceuses)
- aller voir
ailleurs ce qu’il se passe (et ben oui ça arrive aux meilleurs aussi)
- doubler sa
consommation de cigarette à partir du 1er janvier
- donner tant
d’indices qu’au bout du deuxième épisode, tes copines savent déjà qu’il va arriver un grand malheur dans la maison de Gabrielle Solis (oups… j’en ai trop dit là…)
Alors pour le volet 2 de la trilogie (qui était déjà bien avancé au niveau écriture), ben on repassera. Parce que parler du taf
quand on est sur un site qui parle de bonheur c’est limite péché et même si le récit de ma démission vous aurait tout autant amusé que ma visite chez Pôle Emploi, y’a un moment où il faut savoir
passer à autre chose. La démission ok, mais vous allez me dire et le volet 3 alors ???? Ben honnêtement heureusement que je vous l’ai pas balancé celui là ! Parce qu’entre temps mon
projet (le sujet du volet 3) a du être repoussé (voire annulé) pour cause de fiesta trop intensive cet été (et de prise de conscience aussi !). Alors on y reviendra quand ce sera le moment…
ou pas…
Bon ben maintenant que la reine de l’arnaque s’est (moyennement bien) expliquée sur les raisons de la non publication de la suite
logique des évènements, on va pouvoir passer à autre chose…
Il y a à peu près deux ans et demi, en créant ce blog, j’avais la ferme intention de devenir heureuse (c’est écrit dans le titre
et là pas d’excuse du genre « je suis pas bilingue » parce que la partie ou je parle d’heureusité, elle est en français dans le titre de mon blog !). Bon ben… ça y est ! C’est
fait… JE SUIS HEUREUSE !
Bon ok, on est passé par des étapes pas très marrantes (rupture, trahisons, passion… ouais, on se croirait vraiment dans Amour,
Gloire et Beauté…) mais j’en suis venue à bout et je suis plus que jamais convaincue que tout ce qui m’est arrivé durant ces deux dernières années ne m’est pas arrivé par hasard. Tout ça pour en
arriver à un truc dont je dois absolument vous parler…
Mais un truc important… Je crois que j’ai un problème… Un problème grave qui nécessite beaucoup d’attention de votre part. Alors
je compte sur vous pour me soutenir dans cette nouvelle épreuve que je vais devoir traverser. Je compte sur votre compassion, sur votre compréhension, sur votre amour, sur…
Non mais ho ! Je déconne là ! Vous avez tous cru que j’allais chouiner ou quoi ??? J’ai un problème certes, mais
pas de panique les gens ! Je vais le gérer comme une grande.
Le Big Love et moi y’a longtemps qu’on était plus copains. On va pas s’attarder sur les détails mais en résumé, quand j’ai aimé,
j’ai eu mal, alors la logique a voulu que j’arrête d’aimer… ou en tout cas de faire comme si je n’aimais plus… pour ne plus souffrir. Ben vous savez quoi ? Je me suis plantée. On souffre
encore plus quand on décide de ne plus aimer. On veut se protéger et on se rend finalement encore plus vulnérable. Et puis il existe l’extrême opposé. Le côté fleur bleue qui donne la gerbe même
aux plus prédisposés à l’amour. Ben vous savez quoi (encore)? Je vis actuellement le plus gerbable des côtés fleur bleue. Et je peux vous dire que Bébé romantique… ça fait peur ! Vous
vous êtes déjà donné l’envie de gerber ? Moi oui et même si c’est bon de se sentir « gerbante » je ne le conseille qu’à petites doses…
Alors comment trouver l’équilibre entre ces deux façons de vivre ? Moi j’ai trouvé qu’une seule solution : reconnaître
sa dépendance et son impuissance face à ce truc qui va au-delà de l’entendement, quelque chose que moi, la championne du monde toutes catégories en matière de maîtrise de la life, j’ai jamais su
maîtriser, une foi sortie de nulle part qui dépasse de loin toutes les croyances religieuses confondues, une impression de bien être et de malaise réuni, le superman des sentiments… Alors on y
va… Le plus dur c’est la première phrase… Ok je me lance…
Bonjour les gens… Je m’appelle Bébé et je suis Amoureuse.
(Là vous êtes censés me répondre en cœur : Bonjour Bébé !)
Quand j’ai commencé à écrire cet article j’étais en mode chagrin d’amour. Injustifié le chagrin d’amour d’ailleurs parce que amour
même pas entamé pour cause d’unilatéralité (ouais encore et toujours à m’attacher à qui il ne fallait pas. On ne change pas une équipe qui perd…). Aujourd’hui je suis dans un autre état d’esprit…
Mais ça c’est une autre histoire. En revanche, il faut que je me rende à m’évidente évidence que je suis une accro à l’Amour. Et pour comprendre ce qui m’amène aujourd’hui devant cette assemblée,
voici donc en exclusivité mondiale, la prière de la sérénité qui peut être utilisée aussi par les Amoureux Anonymes ainsi qu’un résumé des 12 étapes faisant partie du programme de rétablissement
suggéré par les AA, revisitées par mes soins et dans lesquelles les plus heureux d’entre vous se reconnaîtront.
« Mon Dieu,
donnez moi la sérénité d’accepter
les choses que je ne peux changer,
le courage de changer les choses que je peux,
et la sagesse d’en connaître la différence. »
Etape 1 : Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’Amour et que nous avions perdu la maîtrise de notre
vie.
Bon on va pas se répéter, tout le monde a bien compris que j’ai perdu pied depuis quelques temps. J’ai perdu la maîtrise de ma
life. Et ça je suis pas vraiment habituée. Pour une qui passe son temps à se la péter (je parle de Bébé pas de l’autre les gens ! Pas d’amalgame du genre « mégalomanie exacerbée »
hein ?) ben ça fait un peu bizarre de ne pas savoir comment se comporter ni quelle attitude adopter face à ce tsunami en version XXL qui débarque dans une vie bien réglée.
L’admettre ??? Même pas en rêve ! Car cela reviendrait à reconnaître qu’on est une personne faible. Et c’est là que ça bloque. Car j’ai appris à ne plus être faible (là je parle de
l’autre pas de Bébé, vous suivez toujours ?). Et puis quand on est faible on finit toujours par se prendre le tsunami dans la gueule… Alors tout le monde a bien compris que perdre la
maîtrise de sa vie est finalement un petit grain de sable dans tout le système. Ce qui pique, c’est de le reconnaître. Je l’ai fait. Et même si on se sent comme délesté de cinq cent kilos d’un
coup (bon pour moi c’était l’équivalent de trois mille tonnes, ça c’est l’effet couscous-boulettes-merguez) et que finalement ça fait du bien, l’impuissance, c’est jamais vraiment facile à
admettre quand on se sent les maîtres du monde…
Etape 2 : Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance Supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.
Quand on perd pied, au début on ne comprend pas vraiment ce qui nous arrive. On pense d’ailleurs que c’est un truc qui ne va pas
durer. Un peu comme si on s’offrait un saut en chute libre et que le temps que le parachute s’ouvre, on se laisse faire parce que de toute façon on a pas vraiment le choix… Mais que dès que la
possibilité de tirer sur la poignée se présentera, on redeviendra les décideurs et les maîtres du jeu. Sauf que si on est pas parachutiste professionnel… la poignée les gars, il faut pas oublier
qu’on ne tire dessus que si l’instructeur nous dit de le faire ! Et ben oui c’est pas du libre service le vol plané ! Et heureusement qu’ils sont là les instructeurs pour éviter de se
perdre dans le cosmos ou pire… de rester suspendu à un arbre par la toile du parachute ! Oui je sais je m’égare… Et j’en vois qui s’endorment au fond de la classe. Mais pour l’amour c’est la
même les gens ! Et quand on a enfin admis qu’on était impuissant, à en perdre la raison parce qu’on ne maîtrise pas ce qui nous tombe dessus, parce que cette putain de météorite qu’on vient
de se prendre en pleine face on ne sait pas d’où elle vient, on est bien obligés de s’en remettre à une Puissance Supérieure. Certains l’appellent Dieu (ou l’une de ses nombreuses variantes). En
ce qui me concerne, qui mieux que les deux personnes qui me connaissent le plus sur Terre pouvaient me rendre la raison ? Alors moi je m’en suis remise à deux énormes Puissances
Supérieures : Cléo et Tag !
Etape 3 : Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Cléo et Tag telles que nous Les
comprenons.
Même si je suis au final la seule à prendre mes décisions, je ne suis pas totalement objective sur les étapes que je dois
franchir, ni sur les comportements à adopter en de telles circonstances. Alors il me fallait des béquilles, neutres mais pas trop. Des personnes me connaissant assez pour adapter leurs conseils à
ma situation, mais sachant me dire ce qui ne fait pas forcément plaisir à entendre mais qu’on doit tout de même entendre… Alors oui ça fait maintenant quelques temps que je pollue leurs journées
et leurs soirées avec mes questions existentielles. Elles se réjouissent et ont peur pour moi. Elles ont les mots qui réconfortent et qui soulagent. Elles sont dures et extrêmement douces à la
fois. Elles restent fermes en toutes circonstances et surtout… sans jamais faillir elles sont toujours là pour moi. Alors effectivement je ne confie pas totalement ma vie aux soins de Cléo et Tag
(quoique… ma vie a pris un sérieux virage depuis quelques temps) et encore une fois, je suis seule décisionnaire finale, mais ma volonté (ou plus exactement mon manque de volonté habituel), ce
sont elles qui la boostent et la développent. Alors un spécial big up pour deux personnes qui prennent pas mal de place dans mon cœur juste à côté de Lui et de mes
coccinelles !
Etape 4 : Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral approfondi de nous-mêmes.
Alors là pas de problème, l’habituée des bilans que je suis a su procéder à l’inventaire de toute une palette morale de
sentiments. Mais procéder à un inventaire de sentiments c’est pas forcément les comprendre et savoir les analyser… Y procéder sans crainte, c’est le genre de truc que j’ai eu aussi du mal à faire
d’ailleurs. Sans peur et sans reproche habituellement, j’avoue que cette fois je flippe comme jamais. Mais qu’est ce que c’est bon d’avoir peur… Y’a bien longtemps que ça m’était pas arrivé de
penser à du moyen ou du long terme. En règle générale (mais ça c’est pas un scoop) j’agis et après je réfléchis. Les mots arrivent directement de mon cerveau jusqu’à ma bouche (voire jusqu’à mon
clavier) sans passer par la case réflexion. Bon je vous rassure, rien n’a changé aujourd’hui. Mais jusque là, j’avais pas peur de ma blonde attitude. Aujourd’hui je suis pétrifiée. Et non
j’exagère pas. J’ai peur de tout. De mes premiers mots, de mes premiers agissements, de ceux qui suivent, et de ceux qui suivront bientôt. Cette étape là n’est pas totalement terminée en ce qui
me concerne. J’ai encore plein de petits sentiments à (re)découvrir. Et ça prendra du temps. On ne peut pas sortir indemne d’un passé mêlé de trahisons et de déceptions. Alors on patiente parce
qu’on a pas le choix. On attend sagement d’être surpris par un nouvel état d’esprit. Et on l’espère même… Parce que finalement, l’inconnu, ça fait peur mais c’est tellement bon…
Etape 5 : Nous avons avoué à Cléo, Tag et à nous-mêmes la nature exacte de nos torts.
Tout le monde fait des erreurs dans la vie. J’en ai fait un paquet, je l’admets. Mais toutes mes erreurs font que je suis devenue
celle que je suis aujourd’hui. Je ne les ai jamais reniées. Et le pire de tout c’est que je les ai toujours assumées. Mais il y a un temps pour tout. Et puis j’ai décidé de grandir. Oui je
passais mon temps à assumer mes torts, mais les avais-je vraiment reconnus ? Alors voilà on y est. Il est l’heure de s’amender et de décider que plus jamais on ne commettra les mêmes
erreurs, que désormais, notre propre respect devra prévaloir sur le reste, que toutes les tentations qui feraient de nous une personne sans intérêt seraient à bannir. Cléo et Tag m’en sont
témoins. Je l’ai fait. J’ai reconnu ce que j’avais fait de mal. Mais si elles ont été les témoins de ma remise en question elles ont aussi compris mieux que quiconque le pourquoi de mes
agissements. Elles n’ont jamais totalement approuvé mais en même temps jamais vraiment jugé. Elles ont essayé de comprendre ce qui m’arrivait en tentant toujours de trouver des solutions à mes
maux. Et elles ont su pardonner mon attitude. Les pas que j’ai fait, je les ai fait seule, mais elles ont toujours su les guider et encourager ma toute nouvelle reconversion. Leurs questions ont
été directes mais utiles, leurs suggestions complètement à propos et leurs analyses fines et on ne peut plus précises. Pour leur patience, leurs efforts mais par-dessus tout pour leur
compréhension, un énorme big up de plus !
Etape 6 : Nous étions tout à fait prêts à ce que Cléo et Tag éliminent tous ces défauts.
Pour éliminer ces défauts il a fallu accepter les paroles qui font mal. L’image que j’avais de moi n’était pas bien reluisante.
Mais comme je faisais mine de ne pas la voir, elle ne me dérangeait pas vraiment. Cléo et Tag ont su pointer du doigts les défauts à gommer, vous savez ces petits (ou plus grands) défauts qui ne
sont pas encore encrés assez profondément pour ne pas pouvoir les effacer ? Oui ceux là ! Ceux qui n’ont pas été écrit à l’encre indélébile. Ceux qu’on peut corriger. Non mieux que ça
en fait… Ceux qu’on peut ÉLIMINER ! Mais afin de les éliminer, il a fallu franchir bien des étapes. Pour commencer, il a fallu me rendre à l’évidence que la totalité des personnes qui
m’entouraient n’avaient pas toutes une raison valable de continuer à faire partie de ma vie. Il m’a fallu faire des choix. Assumer mes paroles, et surtout celles qui ont déplu. Faire face à la
solitude, la vraie, celle que j’aurais du vivre à la naissance de mes filles, et que je n’ai jamais laissé s’installer dans ma vie pour cause de peur de me retrouver seule devant mon assiette au
moment du repas. Il m’a fallu également analyser le besoin maladif que j’avais de me sentir entourée en permanence. Et puis il m’a aussi fallu surmonter ma colère… MES colères. Toutes les colères
que j’avais en moi contre toutes les personnes, de passage dans ma vie et qui m’avait fait du mal. Enfin, il m’a fallu, à force de tri, choisir les personnes qui allaient poser leurs valises dans
ma life. Et faire en sorte que je puisse aussi et surtout poser les mienne dans la leur. J’étais enfin prête à devenir une personne heureuse…
Etape 7 : Nous Leur avons humblement demandé de faire disparaître nos défauts.
Une fois toutes ces étapes franchies, il ne me restait plus qu’une seule chose à faire. Demander aux personnes chères à mon cœur,
que j’avais choisi pour collocataires de la life de m’aider à faire de moi la personne qui écrit ces lignes aujourd’hui. Et oui les gens, Bébé à demandé de l’aide ! Et ça a marché ! Non
je ne suis pas devenue la femme parfaite, car mes défauts continuent à affluer (et je crois même que j’en rajoute quelques uns à la liste un peu tous les jours), mais je suis devenue la femme
parfaitement prête à redevenir elle-même ! Et vous savez quoi ? Ben ça fait un max de bien de redevenir moi ! Pas moi la Bébé que vous connaissez, non… Moi Myriam, celle qui arrête
de se cacher derrière un pseudo. Et si aujourd’hui je suis sûre que Lui m’a sauvé la vie (mais ça c’est une autre histoire), je suis tout autant persuadée que Cléo et Tag m’ont fait renaître pour
un avenir meilleur que celui qui m’était destiné avant cette prise de conscience.
Etape 8 : Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons consenti à réparer nos
torts envers chacune d’elles.
Bon là… rien de compliqué ! Les personnes que j’ai lésées, contrairement à tout ce que certains penseront (mais je me tape de
ce qu’ils pourraient bien penser en même temps), ben… y’en a pas eu ! La seule victime dans cette histoire, c’est moi. Je me suis fait du mal (bon sur certains points, d’autres n’ont pas
attendu mon aide pour ça), je me suis fait souffrir, je me suis refusée le droit d’être heureuse, et celui d’être aimée aussi. J’ai amplifié les douleurs infligées par d’autres parce que je
pensais que finalement, je ne méritais pas mieux. J’ai approfondi mes malaises, j’ai multiplié les échecs sentimentaux, j’ai fait confiance à ceux qu’il ne fallait pas, j’ai aussi cherché les
ennuis quand j’avais l’impression de ne pas assez souffrir. Le phénomène de la spirale infernale est partout. Et quand on ne subit que déceptions et trahisons, on s’en créé forcément un peu plus,
histoire de ne pas perdre la main. Et puis un jour Cléo et Tag se plantent devant nous et nous demandent pourquoi on a ce genre de comportement, qu’est ce qui le déclenche et pourquoi on ne fait
pas en sorte de le changer. Et parce qu’on a accepté et reconnu nos faiblesses et nos défauts, on est enfin prêt à se demander pardon. Alors je l’ai fait. Je me suis demandé pardon. Bon comme je
suis une chieuse, j’ai pas encore tout pardonné. La route de la rédemption sera longue mais j’ai la foi. Et je viendrai à bout de cette rancœur emmagasinée tout au fond et qui finira par
disparaître pour laisser place à un bien être de plus en plus important.
Etape 9 : Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf lorsqu’en ce faisant,
nous risquions de leur nuire ou de nuire à d’autres.
Tous les torts ne sont pas totalement réparés. La route est longue, mais je commence à apprivoiser cette personne qui est en moi
et qui ne demandait qu’à exister de nouveau mais surtout qu’à être bien traitée. J’ai fait du chemin depuis quelques temps car j’ai réalisé que je méritais mieux que de souffrir en permanence.
D’ici à ce que tous les torts soient réparés, il va passer pas mal de temps. Mais Cléo, Tag et Lui m’ont déjà permis de panser pas mal de blessures. Risquer de me nuire ? Il n’en est
absolument plus question. Tout ce que je ferai à l’avenir ne sera qu’en prévision d’un bien-être suprême. Et que ceux qui rêvaient de me voir à nouveau malheureuse, prévoient d’autres plans. Car
il ne s’agit pas que 2012 soit mon année, c’est plutôt que toutes les années à venir seront à moi désormais. De nouveaux projets, un nouvel avenir et à partir d’aujourd’hui, je ferai une
présélection de tout ce qui se présentera à moi. Je garde tout le bon et vire le mauvais. Plus question de mauvaises ondes dans ma vie, ni de parasites divers et variés gravitant autour de moi.
Je serai le soleil et je ne garderai que les planètes qui ne méritent pas de rester dans l’ombre. Alors la réparation sera sûrement un peu longue mais elle aura le mérite de se
faire !
Etape 10 : Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes
aperçus.
Il n’y a que très peu de temps que j’ai réalisé que je blâmais les mauvaises personnes en pensant qu’elles étaient responsables de
tous mes malheurs. Evidemment je ne blâmais pas des innocents, faut pas déconner non plus… Mais cette introspection m’a également permis de me rendre compte du rôle que j’avais joué dans cette
accumulation de propagande anti-bonheur. Et une chose est certaine, mon inventaire personnel est loin d’avoir abouti. Je ne compte pas m’arrêter là sous prétexte que je suis devenue une femme
heureuse. En effet, aller mieux est une chose, mais stopper les réflexions sur le sens de nos vies sous prétexte qu’elles prennent une jolie nouvelle tournure est une énorme erreur. Alors pas
question de m’arrêter là. Une remise en question permanente est nécessaire afin de ne pas voir s’écrouler les fondations d’un bonheur parfait. Ce sera compliqué de ne pas oublier cette remise en
question quotidienne voire hebdomadaire pour les plus faignasses, mais mes petites anges gardiennes ont désormais la mission de me rappeler qu’être heureuse est une obligation et non un
privilège. J’ai demandé à Cléo et Tag de devenir mes Jiminy Cricket et je sais qu’elles sauront remplir leur rôle à merveille. Un petit oubli de ma part, une petite incartade à ma charte du
bonheur et elles sortiront le carton jaune ! Et s’il y a bien une chose dont je me sois aperçue c’est que rien ne vaut la vie si elle n’inclut pas en pack tout en un, les meilleures amies
qui puissent exister…
Etape 11 : Nous avons cherché par le Nutella et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Cléo et Tag, tel que
nous Les concevons, Leur demandant seulement de connaître Leur volonté à notre égard et de nous donner la force de l’exécuter.
Les pots de Nutella se sont succédé ces dernières années. Certains ont connu des sorts les plus sordides (ça c’était les jours
sans) et d’autres ont réchappé de peu à des coups cuillères mortels… pour finir à la poubelle pour cause d’ouverture intempestive d’opercule doré et de dépassement de date de péremption dû à une
non utilisation de longue durée (ça c’était les jours carrément meilleurs). Les cures de Nutella en prise matin, midi et soir c’est cool mais l’effet n’est soulageant que momentanément. Alors que
les cures de copines, ça c’est de la longue durée, une espèce de cure de magnésium, fer et vitamines combinés. La volonté de Cléo et Tag à mon égard, y’a pas photo, elle n’avait qu’un but :
mon bonheur. Et bien, leur volonté fût. Et leur volonté perdurera tant que je garderai la même ligne de conduite. Les pots de Nutella continueront à se succéder dans mes placards, mais ce sera
sûrement pour le plus grand plaisir des petits. Lui a débarqué dans ma vie (mais je vous ai déjà dit que ça c’était une autre histoire bande de petits curieux), et ce qu’il me fait ressentir
remplace largement la consommation annuelle de tous les Nutella-addicts du monde entier. Et cette quantité d’amour alliée à celui de mes déesses préférées ne peut que me donner la force
d’exécuter Leurs Volontés de me voir heureuse. Et pas de fausses promesses, je kiffe le bonheur puissance XXL et je suis pas prête de m’en passer.
Etape 12 : Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à
d’autres Non Amoureux et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie.
Allez les gens, vous allez pouvoir enfin reposer vos yeux on arrive à la dernière étape ! Mon réveil, quoiqu’un peu tardif a
le mérite de m’avoir fait découvrir toute une palette de nouveaux sentiments. Dans la vie, des pages se tournent, des livres se referment, mais dans ma life aujourd’hui, de nouvelles pages
s’écrivent et de nouveaux livres s’impriment. On m’a souvent décrite comme la fille qui voyait le verre toujours à moitié plein. Même s’il fût une époque où le verre était bien souvent rempli de
malibu ananas (ça c’était quand j’avais 18 ans) et plus tard de téquila à pafer, il est aujourd’hui rempli non pas à moitié mais à ras bord, et d’eau de source de préférence. Il y a peu j’ai
réalisé que mon seul souhait désormais serait de trouver les mots qui pourraient décrire tout ce que je peux ressentir de bien être depuis Lui et d’enfin pouvoir faire comprendre à ceux qui
m’entourent à quel point ce que je vis aujourd’hui est magicalement démesuré. Pouvoir mettre des mots qui représentent à la fois ce que je donne, ce que je reçois et qui je suis. Parce que j’ai
beau y réfléchir, le tourner dans tous les sens, le rechercher désespérément, je sais qu’un mot peut représenter tout ça à la fois mais je ne le trouve pas. Vous voyez ce que c’est que
l’Amour ?… Ben c’est pas ça, c’est un truc bien au-delà de ça ! Et quand j’ai parlé de cette quête à Tag, vous savez ce qu’elle m’a répondu ? Que je n’avais pas besoin de les
chercher ces mots, parce que J’ÉTAIS ces mots. Que je n’étais plus la même personne qu’il y a six mois. Que je n’avais jamais été aussi belle (bon elle a quand même rajouté que je n’avais pas été
si moche que ça avant !), et que tout ce que je n’arrivais pas à décrire verbalement se comprenait visuellement. Bien que je commence à apprécier les compliments (qu’est ce que c’est bon
d’entendre ma petite sœur me dire ce genre de choses, même si je savais qu’elle le pensait déjà avant de le dire) et bien que cela me rassure un peu de savoir que j’arrive à faire passer certains
messages dans mon attitude, je continuerai à chercher ce mot aussi longtemps qu’il le faudra, pour un jour l’encadrer au-dessus d’une cheminée devant laquelle je regarderai un feu de bois en
tenant Sa main et en expliquant à mes petits enfants ce que ce cadre doré représente.
On arrive à la fin de l’histoire les copains. Il est temps pour Bébé de Pau de changer et de penser à l’avenir. Vous vous souvenez
des promesses qu’on ne tient pas (celles dont je parlais y’a quatre heures quand vous avez commencé à lire ce trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès long billet) ? Ben cette fois je vais pas vous
promettre une régularité d’écriture dans mes articles. Je ne sais même pas si je continuerai ce blog un jour. Je vais commencer à vivre aujourd’hui, à apprécier chaque moment du reste de ma vie
comme si c’était le dernier. Et je vous engage tous à en faire de même. Je n’arrêterai jamais de penser à vous tous qui m’avez lue (relue aussi pour les plus fans !), encouragée, appréciée,
idôlatrée (spéciale dédicasse pour Lars qui se reconnaîtra). Alors il se peut que mes lignes croisent de nouveau votre regard, demain ou dans dix ans, mais quoiqu’il en soit merci à tous d’avoir
été mes compagnons de route sur ces petits chemins de montagne, de m’avoir aidée à planter mon drapeau au sommet et surtout de m’avoir aidée à éviter de tomber dans les ravins. Ah… une dernière
chose avant de plagier la dernière phrase d’un article d’il y a deux ans dans lequel je vous présentais mes vœux pour l’année 2010 (oui ça arrive même aux meilleurs…), excellente année 2012 à
vous tous et surtout, mais surtout…
N’OUBLIEZ PAS D’ETRE HEUREUX, parce que…
Life is short, Break the rules, Forgive quickly, Kiss slowly, Love truly, Laugh uncontrollably &
Never regret anything that made you smile...
La vie est courte, alors chamboulez les règles, pardonnez rapidement, embrassez lentement, aimez réellement, riez de façon
incontrôlée et ne regrettez jamais quelque chose qui vous a fait sourire…